La rétro: The Mummy (Ciné)

Hello tout le monde!

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un film qui ne prendra à mon sens jamais une seule ride, qui a bercé mon adolescence et m’a permis de sortir des références à tout va sans que personne ne me comprenne (ou alors rarement).

Un film d’action tellement drôle et malin qu’il en a inspiré beaucoup d’autres qui n’ont pourtant jamais su faire aussi bien! The Mummy, version 1999, en gros: la best.

Je spoile!

Synopsis

1926. La jeune bibliothécaire Evelyn Carnahan découvre la preuve indéniable que la mythique cité d’Hamunaptra existe réellement. Son frère Jonathan et elle partent donc à sa recherche, embauchant au passage un mercenaire du nom de Rick O’Connell, l’un des rares hommes à avoir vu la cité légendaire de ses propres yeux. Mais remuer le passé risque de ne pas leur plaire tant que cela, après tout…

Imhotep!

Où commencer la review d’un film que l’on a vu cent fois?

C’est difficile de ne s’arrêter que sur un moment en particulier. Dès le début, dès que l’on découvre l’illicite histoire d’amour entre Imhotep et Anckh-su-namun, on est happé dans l’histoire et dans la légende. Rencontrer la bande de Boulets que sont les Carnahan et Rick n’arrange rien, parce qu’on ne sait faire autrement que de s’attacher à eux, à leurs bêtises, et à leurs caractères si différents mais si merveilleux.

Entre Evelyn, la gentille nerd qui se découvre badass et qui veut montrer au patriarcat qu’elle n’est pas une demoiselle sans défense (tu as bien raison, ma chérie); Jonathan qui a une avarice qu’envierait bien Picsou mais qui reste loyal à sa soeur quitte à se mettre en danger pour elle (mais ramasser de l’or en passant c’est bien aussi); et Rick qui veut juste qu’on le laisse tranquille, mais s’il pouvait pécho la jolie bibliothécaire il ne serait pas contre; on est servis.

On ne sait vraiment pas faire autrement que d’en redemander.

Et entre personnages savoureux, scènes d’action mythiques et scènes cultes tout court, franchement, The Mummy pourrait donner des leçons à la plupart des films créés post-année 2000.

Rien que la course-poursuite dans le désert, avec Imhotep et son monstre de sable, est totalement magique et ne vieillit pas d’un iota.

Et ai-je parlé des Medjai? Non mais parce que Ardeth Bay il peut venir me menacer avec son sabre quand il veut, en fait. XD

Alors certes, il y a des choses grosses comme des maisons, des jump scare que l’on voit arriver à cent kilomètres et des personnages secondaires plus idiots les uns que les autres (les Américains…pfff. XD ) MAIS on s’en fiche, parce qu’on passe un excellent moment sans jamais s’ennuyer, et c’est ça le plus important.

What is a place like you doing in a girl like this?

Bref, parlons casting?

Nos trois Boulets, inséparables dans le film comme dans mon coeur, sont donc incarnés par Rachel Weisz (The Deep Blue Sea), merveilleux; John Hannah (Spartacus) qui me fait crusher depuis, pas ma faute, j’assume totalement; et Brendan Fraser (George of the Jungle), bien entendu, qui tient là son rôle le plus culte, je l’aime, tout ça tout ça.

Ils ont pour antagoniste l’excellent Arnold Vosloo (G.I. Joe: Rise of C.O.B.R.A.) qui me manque terriblement dans de bonnes productions; et Kevin J. O’Connor (Van Helsing) qui incarne cet abruti de Beni qui a inspiré tant de memes. XD

Et puis, parmi les autres, en vrac: Oded Fehr (Resident Evil); Corey Johnson (Doctor Who) ou encore Erick Avari (Stargate).

En résumé, The Mummy, c’est cultissime, ça ne prend aucune ride, et filez le (re)voir fissa, qu’on me comprenne enfin quand je suis en mode zombie le matin et que je marche en répétant ‘Imhotep‘.

Notes

Bigregirl: 8,5/10

Rotten Tomatoes: 6/10

Allôciné: 6,6/10

Note moyenne: 7/10

Bandes annonces

Fiche technique

Titre: The Mummy

Réalisateur: Stephen Sommers

Scénaristes: Nina Wilcox Putnam, Richard Schayer, John L. Balderston, Stephen Sommers, Lloyd Fonvielle, Kevin Jarre

Producteurs: Sean Daniels, James Jacks

Société de distribution: Universal Pictures

Musique: Jerry Goldsmith

Durée: 124 minutes

Rating: PG-13 (interdit aux moins de 12 ans)

Langue originale: Anglais

Inspiré de: The Mummy, film de Karl Freund

Sources

Rotten Tomatoes

Allôciné