En mars 1887, l'aventurier cosmopolite Henri Pranzini assassine à Paris la courtisane Régine de Montille, sa domestique et la fille de cette dernière. L'enquête fut difficile, marquée par les errements de la police et la concurrence des reporters, mais Pranzini fut finalement arrêté, condamné et exécuté. Voilà donc un « beau crime », épouvantable et retentissant, comme le XIXe siècle les aimait. Edmond Biré, écrivain et critique littéraire, écrivait en avril 1887 : « Le gouvernement de Juillet, à la veille de sa chute, avait eu l’affaire Praslin ; le Second Empire, à la veille de disparaître, avait eu l’affaire Troppmann. L’affaire Pranzini serait-elle destinée, elle aussi, à être une date historique, en même temps qu’un gros procès criminel ? C&r..;.