De ce qu’il s’en rappelait, sa vie d’avant ne produisait pas de symphonique grandiloquente, plutôt une petite mélodie sans prétention mais jouée sans fausses notes. Or, depuis qu’elle était morte, les canards se multipliaient et il ne trouvait aucun instrument accordé de façon correcte avec lequel reprendre le cours de son existence. On l’avait pourtant prévenu que tout serait différent maintenant qu’elle n’était plus là et qu’il devait faire une croix sur ses ambitions de petite musique jouée sans couacs. Pourtant chaque soir en s’endormant il pensait à une guitare parfaitement accordée sur laquelle jouer ses airs préférés.