L’autre jour, j’ai failli acheter une enseigne au néon à accrocher dans notre salon. Quand je dis que j’en ai “presque acheté” un, je veux dire que j’ai enchéri 275 $ sur un panneau qui a finalement coûté 4 000 $. Je n’étais même pas proche.
Même ainsi, j’avais déjà prévu où j’allais le mettre et comment j’allais l’accrocher. C’était un panneau vraiment cool, d’environ 3 pieds de haut sur 2 pieds de large. Son chantournage de tubes de verre minces était plié et façonné pour ressembler à un appareil photo à soufflet à l’ancienne. Je suppose qu’il était une fois accroché à l’extérieur d’un magasin d’appareils photo à l’époque de Speed Graphic.
C’est aussi bien que je n’ai pas eu le signe. Cela aurait probablement fait palpiter notre salon comme l’appartement de Kramer dans cet épisode de “Seinfeld” de Kenny Rogers Roasters. Et alors même que je cliquais sur “Envoyer” sur ma misérable enchère, je savais ce que mes enfants diraient si je gagnais : Super. Encore une chose dont nous devons nous débarrasser.
Ma charmante épouse et moi entendons beaucoup cela ces jours-ci. Vous pouvez aussi. Pour la jeune génération, c’est déjà assez grave d’hériter de la fonte des calottes glaciaires, de la montée des océans et des forêts tropicales en flammes. Doivent-ils être aux prises avec notre trucaussi?
Les trucs sont une chose dont ils peuvent se passer, en particulier nos vieux trucs. Il y a quelque temps, j’ai écrit sur le défi de comprendre que faire des vieux uniformes militaires. Cela a mis Jamie Goldun éditeur et écrivain qui vit dans la vieille ville d’Alexandrie, en tête à autre chose : de vieux portraits.
Jamie s’est en quelque sorte retrouvé avec huit peintures à l’huile familiales datant de la fin du 19e au début du 20e siècle. Elle ne connaît l’identité que de la moitié des personnes, y compris sa grand-mère (née en 1898) et son arrière-grand-mère (née dans les années 1870). Les autres sont des relations plus éloignées – des identités inconnues.
“Ma famille n’était pas riche, alors c’était peut-être l’équivalent d’Instagram dans le passé”, a déclaré Jamie, ajoutant: “Je ne sais pas ce que la famille de ma mère avait en termes de maisons. Ils devaient être gros. Ils n’ont rien jeté. »
Jamie doit être plus perspicace, d’autant plus qu’elle et son mari déménagent dans une maison plus petite.
“Les peintures et les cadres sont beaux”, a-t-elle déclaré. « Et certains sont assez grands. Même s’ils étaient petits, cependant, ni mes frères et sœurs ni moi n’avons l’espace ou l’envie de les avoir tous suspendus dans nos maisons.
Jamie s’est demandé si elle devait faire don des peintures à une friperie. Son mari pensait qu’une école d’art pourrait en avoir besoin, ne serait-ce que pour réutiliser la toile.
“Cela semblerait plus respectueux que de simplement jeter les peintures”, a déclaré Jamie. Elle a ajouté: “Nous ne pouvons pas être les seuls à faire face à cela.”
Stéphanie Kenyon de la maison de vente aux enchères Chevy Chase Sloans & Kenyon m’a dit que les portraits comme ceux de Jamie sont courants dans son entreprise.
“On en rencontre tout le temps : des portraits où souvent le sujet n’est pas connu, l’artiste ne peut pas être identifié et l’œuvre n’est même pas signée”, a déclaré Stéphanie.
La demande pour ceux-ci est faible, a-t-elle déclaré, car “les portraits ne sont pas tellement en faveur parmi la génération Y”. Le décor antique ou à l’ancienne n’est tout simplement pas à la mode en ce moment.
Même ainsi, “S’ils ont le moindre mérite esthétique, ils se vendront 200 ou 300 dollars”, a déclaré Stéphanie. Si le sujet est particulièrement beau ou beau et que le cadre est particulièrement agréable, ils pourraient en rapporter plus.
Stéphanie a suggéré que les gens approchent leur société historique locale pour voir s’ils ont un intérêt à ajouter le portrait à leur collection. Bien sûr, cela nécessite de savoir qui est dans le tableau.
“Tout vaut mieux que de détruire ces pièces”, a déclaré Stéphanie, qui compare les enchères à un “recyclage haut de gamme”.
Stéphanie a déclaré: “Nous constatons dans la publicité de nos ventes que parfois des personnes du même nom – ou avec une association familiale avec le propriétaire d’origine – sortent des boiseries et enchérissent sur elles.”
Jamie a dit qu’elle était “choquée” qu’une maison de vente aux enchères s’intéresse à des portraits au hasard.
“J’aimerais savoir qui les achète et pourquoi”, a-t-elle déclaré. “Est-ce que quelqu’un accrocherait réellement une photo d’un étranger, même si elle date de l’âge d’or?”
Et toi? De vieux portraits de famille s’entassent chez vous ? Qu’avez-vous fait avec eux? Ou avez-vous été à l’autre bout, en achetant des peintures d’inconnus ? Envoyez-moi les détails – avec “Portrait” dans la ligne d’objet – à [email protected].
Le Washington de John Kelly
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