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Hanakiv ‘ Goodbyes

Publié le 15 avril 2023 par Heepro Music @heepro
Hanakiv ‘ Goodbyes

Goodbyes est le tout premier album de Hanakiv – artiste estonienne tout comme Arvo Pärt qu’elle admire, autant que Tim Hecker, Björk (en particulier Vespertine, l’un de mes préférés également) ou encore Aphex Twin (on devine aisément que son album drukQs, entre autres, a dû beaucoup l’émerveiller) pour ne citer qu’eux. Arvo Pärt pourrait sembler une ombre sur elle, mais, à l’instar de Björk pour tout artiste islandais, c’est plutôt une lumière que ces grands noms de la musique contemporaine ont concentré sur leurs petits pays plein de nature et alors si méconnus, l’Estonie davantage encore que l’Islande, île à la fois touristique et lieu privilégié pour nombres d’artistes qui finissent par fuir les Berlin, Londres ou New York.

De son côté, et dans un mouvement logiquement contraire, Hanakiv a décidé de quitter son pays pour rejoindre la flamboyante Londres artistique. En effet, elle a enfin pu y exprimer tout ce qu’elle était personnellement et musicalement. Entre les deux, elle avait également étudié à Reykjavík puis passé des séjours à Malmö et à nouveau Reykjavík pour des stages. Au cœur de tout cela, un instrument à 88 touches : le piano.

Parmi les invités, sur « And it felt so nice » et « No words left », Alabaster dePlume joue du saxophone, sur « Home II », Rebekah Reid joue du violon, tandis que sur « Goodbye » Christina Lopez joue de la batterie. Enfin, Fi Roberts est passé d’ingénieur du son à amie et confidente pour terminer à ses côtés à la production de l’album.

Les huit morceaux sont plutôt variés, entre autres parce que les instruments autour du piano – saxophone, violon ou batterie donc – apportent une sorte d’environnement supplémentaire à l’univers pianistique d’Hakaniv. Je n’ai pas encore fini d’apprivoiser Goodbyes à dire vrai, et c’est assurément une bonne chose. C’est une œuvre multi-facettes, telle un artichaut, comme beaucoup de grandes œuvres qui ne se dévoilent pas au premier regard, mais qui pourtant fascinent vite, et on cherche à vérifier ce qui nous fascine. Et alors on commence, peu à peu, à s’attacher.

(in Heepro Music, le 15/04/2023)

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