Santosh Makwana pensait avoir couvert ses traces. Après avoir prétendument tué sa petite amie de 15 ans à Juhu avec un ami le 25 août de l’année dernière, la jeune femme de 21 ans s’est débarrassée de son corps, a éteint son téléphone portable et a fui Mumbai. Mais sur son itinéraire de fuite, son téléphone, qui se trouvait dans la poche de son pantalon, a été accidentellement allumé pendant 10 secondes. Et ces 10 secondes ont été sa perte – elles ont fourni le premier indice solide de son emplacement, conduisant la police vers lui et son ami, et leur arrestation ultérieure.
Selon la police, début janvier 2022, Makwana, un habitant de Bandra (Est), est entré en contact avec une collégienne de 15 ans sur une plateforme de réseau social. Les deux sont rapidement devenus des amis proches et ont commencé à se voir. Pendant plus de six mois, ils se rencontraient souvent chez l’ami proche de Makwana, Vishal Anbhavne, à Juhu, a indiqué la police. Un jour, la famille de la jeune fille l’a vue avec Makwana. Ils ont agressé Makwana et l’ont averti de ne plus revoir leur fille, a ajouté la police.
Se sentant insulté, Makwana aurait décidé de se venger et encordé à Anbhavne. Il a appelé la fille et lui a demandé de le rencontrer une dernière fois. Le 25 août, l’élève de la classe 10 a quitté la maison pour aller à l’école, mais est plutôt allé rencontrer Makwana à la maison Juhu d’Anbhavne, un baraquement au sol plus deux.
La jeune fille a informé Makwana qu’elle ne pouvait pas aller à l’encontre de sa famille et poursuivre la relation, a indiqué la police. Makwana se serait mis en colère, aurait sorti un couteau de sa poche et l’aurait tailladée à plusieurs reprises. Anbhavne, qui était également présent là-bas, a bâillonné la jeune fille et a aidé Makwana à la tuer, a indiqué la police. Après cela, les deux auraient changé ses vêtements et lui auraient mis le T-shirt d’Anbhavne. Ils ont ensuite mis son corps et son uniforme scolaire dans une valise, et depuis la gare d’Andheri, ils sont montés à bord d’un train local de Virar, a indiqué la police.
Le duo est descendu à la gare de Naigaon et a jeté la valise dans les mangroves dans un endroit isolé de Pareira Nagar. Ils sont retournés à la gare de Naigaon, sont montés à bord d’un train pour Vasai, et de là, sont montés à bord d’un train à destination du Rajasthan, a indiqué la police.
Pendant ce temps, le lendemain, un local repère la valise et prévient la police. La police de Waliv est arrivée sur les lieux et a trouvé le corps de la jeune fille. L’uniforme de la jeune fille a aidé la police à identifier son école et sa famille. Ses parents ont été appelés à Waliv, où ils ont identifié la défunte comme étant leur fille. Lorsqu’on a demandé aux parents s’ils doutaient de quelqu’un, ils ont nommé Makwana et ont partagé son numéro de téléphone portable et son adresse. La police a trouvé son numéro éteint et il n’était pas à ladite adresse.
La police a tenté de localiser son téléphone, mais celui-ci était éteint. Puis, le 26 août, le téléphone portable a été allumé pendant 10 secondes à 5h42. Voyant la première lueur d’espoir, la police a vérifié l’emplacement de la tour mobile et l’a retracée jusqu’à Ahmedabad gare. La vidéosurveillance de la gare et des lodges et hôtels autour a été vérifiée, mais Makwana était introuvable.
Les enquêteurs ont identifié un train en provenance de Bangalore et va au Rajasthan, via Vasai, qui est arrivé à la gare d’Ahmedabad à 5h42. Ce train part de Vasai à 23h. Une équipe de police a ensuite vérifié les visuels de vidéosurveillance de la gare de Vasai la nuit et a repéré Makwana montant à bord du premier bogey après le moteur avec Anbhavne.
Plusieurs équipes ont ensuite été formées et envoyées pour vérifier le flux CCTV de toutes les gares où ledit train s’est arrêté en route vers sa destination. Mais, Makwana et son ami n’ont été repérés dans aucun d’entre eux.
Pendant ce temps, une équipe de police distincte analysant les détails des appels téléphoniques de Makwana a identifié les numéros de ses amis et de ses proches et a déterré ses antécédents. Ils ont eu un petit indice que la grand-mère de Makwana vivait à Palanpur, dans le Gujarat, à environ 146 km de la gare d’Ahmedabad. Les équipes de police ont ensuite vérifié la vidéosurveillance de la gare de Palanpur mais aucune caméra n’a été installée dans la direction du moteur du train, a déclaré un officier de police.
En dernier recours, la police a décidé de vérifier Makwana chez sa grand-mère. Elle a dit à la police qu’elle ne savait pas où il se trouvait. Cependant, la police a pensé que son langage corporel était suspect et le lendemain, à 4 heures du matin, ils ont fait une descente chez elle mais Makwana était introuvable.
Alors que la nouvelle du raid se répandait dans le village, un homme avec qui la grand-mère de Makwana avait un différend immobilier a informé les équipes de police de Waliv à Palanpur que deux hommes étaient venus voir la femme âgée. L’équipe de police a de nouveau fait une descente chez la grand-mère de Makwana et dans les maisons du quartier, et Makwana et Anbhavne ont été arrêtés.
Lorsque la police a demandé à Makwana pourquoi il avait allumé son téléphone à la gare d’Ahmedabad pendant seulement 10 secondes, Makwana aurait déclaré qu’il avait gardé tous ses téléphones portables dans les poches de son pantalon. Pendant qu’il dormait, le bouton du téléphone a été accidentellement enfoncé et le téléphone a été allumé. Quand il a remarqué cela, il l’a immédiatement éteint. Mais ces 10 secondes ont été suffisantes pour la police.
Publié pour la première fois le : 13-04-2023 à 11:29 IST
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