Elles sont pour la plupart en vente libre. On les trouve en pharmacie, en grande surface, dans les magasins spécialisés et sur internet. Cependant, l'Agence de la sécurité du médicament et des produits de santé (ASM) alerte sur la qualité et la sécurité des HE vendues en dehors du circuit pharmaceutique. Elles peuvent contenir des substances toxiques ou inefficaces et avoir des conséquences graves sur votre santé.
Le Code de la santé publique dispose que les médicaments à base de plantes, comme les huiles essentielles peuvent être dispensés d’autorisation de mise sur le marché et être soumis à une simple obligation d’enregistrement auprès de l'ANSM. Le ministère de l'Economie, exige que l’étiquetage mentionne des informations du produit accessibles au consommateur. En cas de doute, voici ce qui est à vérifier sur le packaging avant d'acheter votre huile :
Le nom complet du produit
Le nom en Français de l’Huile essentielle (HE), son appellation en latin et la sous-espèce de la plante distillée sont clairement indiqués sur l’étiquette. Si la dénomination latine n’est pas portée sur l’étiquetage, préservez votre santé. Il y a assurément tromperie sur la marchandise.
La mention
La mention 100% naturelle indique sur le packaging que les huiles essentielles ne sont ni diluées ni modifiées avec des molécules de synthèse, de l’alcool etc. Pour protéger le consommateur, la réglementation en autorise moins de 30% pour chaque produit.
Ses propriétés thérapeutiques
Le chémotype (la carte d‘identité de l’HE) , permet de différencier les huiles essentielles extraites de la même plante. L’absence de précision des propriétés de l’HE ouvre la porte aux intoxications et aux échecs thérapeutiques.
Pour exemple, le Romarin de Tunisie appelé Romarin cinéol agit contre les affections respiratoires. Tandis que le Romarin verbénone cultivé en Corse est utilisé en remède pour les pathologies du foie.
Ses qualités
Les HE les plus fiables sont issues de la culture biologique, c’est-à-dire sans pesticides, ni engrais chimiques et sans OMG. Elles ne sont pas toutes bio par choix des producteurs ou parce que certaines plantes poussent à l’état sauvage. Pour autant elles restent de qualité et ne contiennent pas forcément de pesticide.
Quel label ?
Les labels, AB, Écocert, le logo de la feuille verte européenne, Nature & Progrès ou Demeter certifient une utilisation de produits d’origine biologique à 95% minimum. Il existe d’autres labels privés créés par des organismes indépendants. Ils ne bénéficient pas d’un contrôle externe pour être certifié.
Cette mention est supposée garantir une qualité des huiles essentielles sur le plan biochimique et botanique. Parmi elles, l’HEBBD pour Huile Essentielle Botaniquement et Biochimiquement Définie, l’HECT pour Huiles Essentielles Chémotypées.
Le récipient
Les essences et huiles essentielles sont conditionnées et vendues dans des flacons en verre, jamais en plastique. Ils sont généralement teintés pour les conserver plusieurs années à l'abri de la lumière et de la chaleur.
Sa date de péremption
La date de péremption figure sur l’emballage. Les HE distillées se conservent 5 ans et 3 ans pour un zeste d’agrume
A shopper : Mon cahier Huiles essentielles aux éditions Solar de Françoise Couic-Marinier, docteur en pharmacie, spécialiste en aromathérapie et phytothérapie.
Nathalie Khâ
Journaliste - Chroniqueuse Formée à l'ESJ Paris - INA - EMI - Formation Club France... En savoir plus sur cet auteur Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...
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