Est-ce vrai qu’on n’oublie jamais sa première fois ?
Lorsque j’étais jeune Chef de Produits chez Chanel, mon patron Christophe Juarez m’avait emmené découvrir les Salons du Palais Royal, la boutique des parfums de Serge Lutens qui avait ouvert peu de temps auparavant. C’était au tout début de ce que nous appelions « la parfumerie de niche », sans imaginer que ce terme marketing allait devenir un nom utilisé par le grand public.
Cette visite avait été une expérience totalement différente de ce que les grandes marques internationales proposaient à l’époque, et parfaitement fascinante.
Je me rappelle de cet escalier en colimaçon, de ce grand salon entre le mauve et le violet et de ces conseillers qui parlaient des parfums comme personne, avec un mélange de sensibilité, d’émotion et de connaissance poussée des matières premières. Je me rappelle de ces flacons présentés comme des bijoux.
C’est ce jour-là que je suis tombé amoureux de la parfumerie de niche, au point d’y vouer ma carrière des années plus tard. Chez CHANEL, j’avais eu la grande chance d’apprendre à apprécier la qualité des ingrédients utilisés, la complexité des accords et la richesse des émotions qu’un beau parfum peut susciter. Le passage aux parfums de niche allait être une continuité logique.
La parfumerie de niche est plus que jamais une passion, une source d’émerveillement et d’inspiration. En fondant SCENTISSIME et en tant que consultant, je suis fier de contribuer à faire connaître et à rendre accessible certains des parfums les plus rares, les plus beaux et les plus originaux au monde.
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