Le temps frotte les yeux des gens
Au papier de verre,
À la pierre ponce,
Aux sables mouvants,
À la poussière grise
Que trop d’hivers ont laissée
Sur les bas-côtés du printemps.
Des crevasses se forment
Le long des veines noires
Que le temps découpe
Dans le blanc des yeux des gens
Qui comptent les matins
Et les soirs à venir
Avant de s’endormir.