La très malade Floride tente, en vain, heureusement, de mettre de l'avant ses projets "anti-woke". Le simple nom du projet est un aberration. Il n'y a pas deux personnes sur cette planète qui ne comprend la même chose du terme "woke". Donc dès le départ, les projets comprenant le mot sont d'emblée caducs. Le 16 mars dernier, les juges des États-Unis refusaient à nouveau le projet de loi de Ron DeSantis, qui visait les écoles secondaires et les niveaux collégiaux, et qui voulait orienter les discussions sur les races et sur les identités sexuelles.
Les juges on été clairs dans leur refus, le projet de loi était positivement dystopien. Ce sont leurs mots. Péjoratifs.
Une école a interdit de raconter l'histoire de Ruby Bridges. Un parent (un seul) s'est plaint qu'un film de Disney, racontant ce qui lui est arrivé en Nouvelle Orléans, en 1960, fasse en sorte qu'on soit en train d'enseigner que les blancs détestent les Noirs.
De nos jours, on ne veut pas que des enfants de 2ème année apprennent que ceci a existé dans leurs États-Désunis, il y a tout juste 63 ans.
Dans le version de Disney, son enseignante est blanche, son psychologue est blanc. Un second professeur blanc et un élève blanc, montrent des signes d'acceptation en fin de film. C'est Disney. Propre dans la malpropreté.
L'histoire est lamentable, mais vraie.
C'était hier. Ruby, c'est presque ma mère. Elle est 7 ans plus jeune que ma mère.
Plus tôt dans l'année, cette même triste école floridienne, avait banni le livre de Tony Morrison, une auteure noire mettant en vedette une jeune fille noire, qui étai violée dans The Bluest Eye.
Mais un homme à moitié nu, cloué sur une croix et parfois ensanglanté, mettez-moi ça partout svp.
L'oppression malicieuse domine en Floride. C'est en partie pour ça que la lie Québécoise comme Jeff Fillion ou Tristan Bavaria s'y sent attiré. Et s'y reconnait.
Le confort de l'ignorance est privilégiée par rapport aux inconvénientes réalités.
Le légendaire peintre États-Unien Norman Rockwell a peint, en 1964, The Problem We All Live With l'épisode douloureux de Ruby Bridges, qui au final, s'en est fort bien tiré. Et la société États-Unienne en était aussi sortie plus grandie.
Changée. Pour le mieux. Jusqu'à ce qu'un certain clown n'invite indirectement à faire renaître tous ses vils individus qui rêvent de domination blanche et de sexualité prétendue pure.
Un problème atroce avec lequel les États-Unis composent encore tous.