À 99 ans, Nina Stahlberg dirige un cours de peinture hebdomadaire au Greensburg Art Center et surveille également la galerie.
Membre le plus ancien et le plus ancien du centre, Stahlberg fait également l’objet d’une peinture à l’huile qui est accrochée en permanence dans la salle de classe du centre.
Le portrait a été effacé un soir au début des années 1960 par la célèbre artiste de Pittsburgh Mary Shaw Marohnic.
“Elle sortirait de Pittsburgh et serait ici toute la journée”, a déclaré Stahlberg, un résident du canton de Penn. “Elle faisait une démonstration de peinture de portrait un soir et m’a demandé si je serais son modèle, et j’ai dit oui.”
La peinture a pris environ deux heures à Marohnic.
Marohnic, décédée en 1996 à l’âge de 90 ans, était considérée comme l’une des artistes et professeurs d’art les plus influents de Pittsburgh de son temps. Membre des Associated Artists of Pittsburgh, elle est nommée artiste de l’année en 1963 par le Pittsburgh Center for the Arts.
Elle a obtenu un diplôme en peinture et en illustration du Carnegie Technical Institute (aujourd’hui l’Université Carnegie Mellon) en 1928 et, pendant la Dépression, a été chargée par la Works Progress Administration de peindre des peintures murales dans toute la ville, y compris à la succursale East Liberty de la bibliothèque Carnegie. .
Une anecdote souvent racontée à propos de Marohnic était qu’elle jouait le rôle de chauffeur pour le célèbre peintre français Henri Matisse lors de sa visite à Pittsburgh pour le Carnegie International de 1930.
Pour Stahlberg, qui était novice dans l’art lorsqu’elle s’est posée pour le portrait, Marohnic était un mentor et une source d’inspiration.
“Elle viendrait voir votre peinture et cela pourrait être la pire chose au monde, et elle y trouverait quelque chose de bon”, a déclaré Stahlberg. « Elle disait : ‘Regarde ce que tu as fait ici, c’est excellent.’ Et puis elle vous disait ce qui n’allait pas.
“C’était une enseignante merveilleuse et elle m’a donné une leçon de vie”, a-t-elle ajouté. “Elle m’a vraiment encouragé à être un artiste.”
Stahlberg a déclaré qu’elle avait décidé de suivre une formation formelle après avoir fait un dessin de son jeune fils au début des années 1960.
“J’ai pensé que si je pouvais obtenir une ressemblance aussi facilement, je devrais peut-être suivre des cours”, a-t-elle déclaré. “Je n’avais aucune formation artistique, mais j’ai toujours été intéressé.”
Elle a travaillé à l’huile, à l’acrylique et au pastel, avec des sujets tels que des paysages et des marines.
L’un de ses précieux souvenirs est d’avoir réalisé des portraits d’enfants atteints de cancer lors des fêtes de Noël annuelles parrainées par le Candlelighters Family Support Group.
Stahlberg s’est connectée au groupe lorsque son fils Brian, décédé en 1970, était à l’hôpital pour enfants et soigné pour une leucémie. Mère et fils passaient le temps à dessiner.
“Lors de la dernière soirée, nous avions 10 artistes qui ont réalisé 50 portraits en un après-midi”, a-t-elle déclaré. “C’était notre façon de donner aux familles quelque chose d’inestimable.”
De nos jours, Stahlberg peint les chiens des membres de la famille et des amis.
“Les chiens sont faciles à faire”, a-t-elle déclaré. “Ils ne se plaignent jamais, jamais que leur nez est trop long, et ils ne disent jamais: ‘Voulez-vous enlever ce grain de beauté de mon visage?’
“Toute leur personnalité est dans leurs yeux, alors quand je peins un chien, je peins d’abord les yeux”, a-t-elle déclaré.
“Alors je peux leur parler.”
Shirley McMarlin est rédactrice de Tribune-Review. Vous pouvez contacter Shirley par courriel à [email protected] ou via Twitter .
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