Hier, dans ce blog, vous avez pu suivre la rêverie, l’air, l’eau et le bois dans leurs interactions avec la sensibilité et la pensée. Aujourd’hui, voici la terre, celle qui borde le cratère de Gwendoline Robin, et plus particulièrement cette petite plante qui y pousse librement.
D’autres plantes sont visibles plus loin dans l’installation vidéo et sonore d’Emma Charrin, Sous l’Aquillon rouge, plantes agitées par le vent passant sur la dune, les images se succédant sur deux écrans devant lesquels je suis resté, si j’en crois la durée annoncée, plus de trois quarts d’heure, fasciné par les couleurs, les mouvements de l’eau, des dunes et des minerais glissant sous le souffle, attendant le retour du héron dans ce qui m’a semblé être la dernière image : l’immobilité après l’agitation.
Une troisième oeuvre fait pénétrer le visiteur dans une grotte. Nous avons franchi la porte et nos yeux s’habituent à l’obscurité qu’éclairent en tremblant des bougies. Sur la paroi, les ombres qu’elles projettent sont ainsi animées au point qu’on se demande si ces mouvements sont ceux des personnages éclairés ou seulement ceux des flammes qui les révèlent.