Photo Service de presse de l'éditeur
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Il y a quelques jours, la Conférence épiscopale argentine a publié le second volume de la somme qu’un groupe d’historiens qualifiés a constituée sur les actions de l’Église pendant la Dictature militaire de 1976-1983 : La Verdad los hará libres (la Vérité vous rendra libres, une citation des Écritures).
Du côté de la CEA, le silence prévaut.
Du côte de la presse de droite,
pas un mot non plus sur la sortie de cet ouvrage.
"La croix à l'envers", dit le gros titre
comme pour une messe noire
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution
Ce silence laisse d’autant plus
d’espace à Página/12 qui en profite pour dénoncer à cors
et à cris les scandales que l’ouvrage documente. Hier, le
quotidien bâtissait sa une avec une croix renversée sur fond noir
pour illustrer les aveux d’un aumônier militaire qui savait tout
des accouchements clandestins qui avaient lieu dans les camps de
détention illégale et de torture qu’étaient différents domaines
militaires, dont le plus connu reste l’ex-ESMA, à Palermo, et ont
abouti à l’adoption frauduleuse, à base de faux certificats de
naissance, des bébés, enlevés à leurs familles, qui ne cessent de
les chercher depuis.
4e de couverture, publiée par l'éditeur
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Aujourd’hui, le quotidien de gauche s’arrête sur les insupportables arguments du président de la CEA de ces années-là, l’aumônier-général des Armées (on parle aujourd’hui d’évêque aux Armées), pour justifier le gouvernement militaire anticonstitutionnel et les persécutions exercées contre les opposants. Répugnant ! Ce sont des crimes, tout simplement.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :