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Les morts d'avril, polar d'Alan Parks

Par Mpbernet

McCoy a aussi un gros souci avec son ami d’enfance et de galère dans les foyers jadis tenus par les pères catholiques : Stevie Cooper, qui vient de purger six mois de prison, est la face noire du personnage, il est devenu l’un des caïds de la pègre locale.

L’enquête porte aussi sur la disparition d’un jeune marine américain qui manque à l’appel de la base de Holy Loch. Son père, ex-capitaine de vaisseau héritier d’une belle fortune, vient de débarquer à sa recherche et va se lier d’amitié avec Cooper … étrange attelage.

Un épisode conçu comme une respiration : le  gentil adjoint « armoire à glaces » Watson est maintenant un jeune père fatigué de ses nuits blanches, le sinistre Raeburn a disparu du paysage et joue hors cadre les détectives privés, le chef Murray a retrouvé sa place mais tarabuste sans cesse Wattie, Angela s’est établie aux Etats-Unis … McCoy se retrouve aux prises avec les services de Renseignements qui soupçonnent l’IRA d’avoir inspiré cette troupe de poseurs de bombes. L’enquête aura certainement des prolongements dans le prochain opus …

Je continue à creuser le filon des auteurs « Tartan noir », en me souvenant que le premier initiateur du genre n’est autre que Sir Arthur Conan Doyle …

Les morts d’avril, polar d’Alan Parks, traduit de l’anglais par Olivier Deparis, publié chez Rivages/noir, 444 p., 23,50€.


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