La journée fut belle, intense. Comme je l’avais imaginée, comme je l’avais espéré. Alors pourquoi se morfondre ?
Le bonheur, il est dans le chemin parcouru entre le clic de l'inscription et le jour J, dans la satisfaction d’avoir réussi à être au départ avec une vraie chance d’aller au bout (même si ce ne fut pas le cas), d’avoir réussi à me motiver certains jours plus difficiles que d’autres. Il est dans le plaisir retrouvé de courir au cœur des forêts. Le bonheur est aussi d’avoir embarqué avec moi beaucoup de gens, de les avoir un peu « divertis » avec mes aventures. Mon bonheur sera encore plus fort si certains d’entre eux se disent que oui, tout est possible, qu’il faut arrêter de se mettre soi-même des barrières. Cliquez, vous réfléchirez plus tard. Puis donnez-vous les moyens de réussir. Pas besoin, d’être un champion, pas besoin d’avoir un corps d’athlète. Vous êtes capables de beaucoup plus que ce que vous n’osez imaginer. Et si la médaille n’est pas au bout, peu importe. En ayant essayé, vous serez déjà allez plus loin que la plupart des gens. Et peut-être même que sur ce chemin, vous y aurez trouvé ce foutu bonheur.
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Bravo immense à Sebastien, coach du Tri Team Saint-Germain qui est allé chercher d'incroyables ressources pour franchir cette foutue barrière horaire du 89e km puis cette médaille de finisher pour son premier 100 kilomètres. Super méga heureux pour toi Seb !
Bravo à Sassouen, une des gazelles de La Cavalcade de Poissy, elle aussi au départ de son premier 100. Une première place dans sa catégorie et une quatrième place au scratch féminin. Respect. Et tout ça en gardant toujours le sourire. Fan !
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Merci .... merci .... merci
Tout d'abord un grand merci à Alain Pelosse et à toutes l'équipe d'organisation et bien évidemment à tous les bénévoles pour cette superbe course avec un vrai esprit course nature, loin des épreuves industrielles. Strictement rien à redire sur cette organisation. Un fléchage parfait, une trace qui nous emmène dans de superbes endroits des Yvelines, des ravitos tout comme il faut, nul doute que la Diagonale des Yvelines a un bel avenir devant elle. Cette 4e édition a battu son record de participants avec 900 coureurs sur l'ensemble des distances (12, 20, 50 et 100 km)... la barre des 1000 n'est plus loin.
Merci à Mathias Via, président du Tri Team Saint-Germain qui faute d'avoir pu prendre le départ (maudite blessure) nous a suivis toute la journée pour nous assurer l'assistance. Merci à Helen, l'épouse de Seb, qui a eu la gentillesse de nous amener au départ de très bonne heure et de nous ramener après l'arrivée.
Merci à toutes celles et tous ceux qui m'ont encouragé et envoyé des pensées, non seulement ce samedi mais aussi dans les semaines précédentes. Votre soutien est précieux.
Merci aux Yvelines d'être aussi belles
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. Dès le départ (Breuil-Bois-Robert), je savais que les barrières horaires seraient relativement serrées. Pas trop le temps de musarder en route. Coup de bol, la météo pourtant annoncée calamiteuse fut des plus clémentes. Quelques giboulées, un peu de vent lors des passages en plaine mais très peu de passages boueux.
. Première barrière horaire au km 19 (Orgerus) passée avec 30 minutes d'avance, la deuxième au km 50 (Étangs de Hollande) avec seulement 15 minutes, la troisième au km 70 (Auffargis) avec 5 minutes. L'erreur fut alors de trainer au ravito et de prendre trop de temps. On discute, on discute et le temps file... Résultat, adieu la moindre marge de manoeuvre. Et quand les jambes disent stop, bah il est trop tard. 7 minutes de trop à la dernière barrière au km 89 à Clairefontaine. Adieu les 100 km (arrivée à Rochefort-en-Yvelines)
. Les ravitos justement. Comme d'habitude, du grand n'importe quoi. Le fait d'avoir une assistance pour la première fois de ma vie m'a fait prendre le truc un peu à la légère en emmenant un peu de tout dans le sac laissé dans la voiture de Mathias. Je ne suis absolument pas organisé et je n'ai aucune rigueur dans ce que je bois et je mange. Un vrai débutant... et ça fait 30 ans que ça dure...
. Le parcours: Très roulant avec seulement 1000 m de dénivelé positif. Environ 80% en forêt. Vraiment très plaisant.
La suite ?
Rendez-vous le 4 juin au départ de l'Ironman de Hambourg. Va falloir vite remonter sur le vélo sérieusement même si, comme d'habitude, je n'ai aucun objectif chronométrique. Bonne nouvelle, ce sera mon 9e Ironman et je sais où je mets les pieds.