La ville d’Alep est située en Syrie ; elle serait la plus vieille ville du monde. Sa fondation remonte à 4500 ans avant notre ère. Le savon d’Alep a été créé dés l’antiquité et ramené en Occident grâce aux Croisés. Le savon de Marseille est en quelque sorte l’héritier du savon d’Alep.
C’est un produit à base d’huile d’olive et de laurier ; il est surgras et a donc des vertus curatives réputées.
Alepia produit donc des savons D’Alep et des produits dérivés de ce fameux savon.
Vous y trouvez également des grains de nigelle, du khol, du henné, des loofa et des pierres ponces, des sacs de hammam et du tissu de Damas.
Mode de production du savon d’Alep :En novembre, après leur extraction, les huiles d’olives sont cuites avec de l’eau et de la soude, selon le procédé de saponification. Lorsque la pâte est prête, on y ajoute l’huile de baies de laurier afin de l’enrichir et la parfumer. Au terme de la cuisson la pâte est étalée et découpée manuellement. Les savons, de couleur verte, sont échafaudés en tours pour une période de maturation au grand air ; ils durcissent pendant neuf à dix mois et deviennent dorés par l’action de la lumière sur la chlorophylle de l’huile d’olive. J’ai pu tester le shampooing d’Alep à l’huile essentielle de jasmin ; inutile de vous dire que l’odeur en est délicieuse. Le masque revitalisant de la gamme (non parfumé) remplit son office ; je vous conseille néanmoins de ne pas trop en mettre sinon il alourdit le cheveu.