Intitulé judicieusement Alsacienne d'Origine Contrôlée, le spectacle rencontre partout un franc succès auprès d'un public vite convaincu que l'Alsace n'est pas si difficile à comprendre qu'ils l'auraient cru.
L'artiste a choisi le cadre "alsacien", quoique parisien, du Musée Jean-Jacques Henner pour y jouer la 100 ème représentation dans le jardin d'hiver de cette maison atelier d'artiste dont la visite, en première partie de soirée, fut très enrichissante.
Les photos qui ont été prises de Catherine par la photographe de rue Monoursguimauve rendent hommage au cadre exceptionnel comme en témoigne celle que j'ai choisie pour illustrer ce billet, inspirée du tableau L'Alsace, elle attend, peint par Jean-Jacques Henner en 1871.
Elle a réussi à emporter l'adhésion de chacun, par son charme, son charisme, sa logique alsacienne, et son humour. Son état d'esprit est si positif qu'elle répugne à être mordante pour faire rire à tout prix. Et pourtant Gott sait combien elle est désopilante quand elle est méchante. Et peu nous importe que ce qu'elle dit soit vrai, pour qu'on partage son ironie. Toujours est-il qu'elle nous le certifie : aucun alsacien n'a été maltraité pour réussir la soirée.
Elle y sera de nouveau l'été prochain, à 13 h 30, un horaire idéal pour couper agréablement les journées marathon des festivaliers. Et puis elle est aussi chaque samedi soir à 18 h 30 au Paris de l'humour, 8 rue Pradier, dans le 19 ème arrondissement.
Je connais beaucoup de personnes qui sont allés l'applaudir plusieurs fois. Ils n'ont pas vu exactement la même chose car l'artiste peaufine ses sketchs sans relâche.
Elle est aussi la générosité même. Faire sa connaissance vous mettra l'alsattitude à portée de main et -kirsch sur la soirée- vous mettra de bonne humeur pour plusieurs jours. Une telle promesse ne se refuse pas !La photo qui n'est pas logotypée A bride abattue est de ©Monoursguimauve