Au Salon du livre africain, il y a une semaine, Suzanne Dracius présentait l'anthologie qu'elle a rassemblée, Frontières ad libitum (éd. Idem). Près de 70 poètes, 200 pages, échos de nombreux endroits de la planète, quelle que soit la façon dont les frontières ont été franchies.
J'ai choisi, après avoir lu les textes de cette anthologie, de n'en garder, pour vous la présenter ici, que les vers où apparaît le mot "oiseau" (singulier ou pluriel). Si vous visitez ce blog, vous savez pourquoi. Mais à cette motivation s'ajoute la photo jointe que j'ai reçue aujourd'hui même avec cette mention "retrouvé mort près de la haie" et qui m'a fait penser à tous ceux, toutes celles qui meurent avant de pouvoir passer la frontière et au courage des oiseaux.L’oiseau chantait sans avoir peur des conséquences
(Ferdy Ajax)
Aux chants des oiseaux
(Juan Ramon Alarcon)
La terre n’a point de frontières
Pour les oiseaux migrateurs
(Maggy De Coster)
Ni dans les plumes ni dans la soif des oiseaux migrateurs
(Christophe Forgeot)
je rêve d’espaces infinis
de ciels sans trace autre
que celle invisible de l’oiseau
(Angèle Paoli)
Les oiseaux blancs ou bleus de ta chanson nue
(…)
oiseaux des sarabandes
(Luc Vidal)