Un de ces exemples est la tolérance à l'homosexualité qui leur est pas mal complètement innée. Apprise par nous, les parents, mais aussi et surtout à l'école, parmi les élèves, où l'homosexualité n'était peut-être qu'une mince insulte à l'école primaire (entre 6 et 12 ans) mais assez peu, rendu au secondaire (12 à 17).
Si bien que parmi les ami(e)s actuels de mon fils, y a des homosexuels et des non-binaires. Un asexuel aussi. Je ne vous dirai pas comment départager l'un de l'autre, je ne sais pas trop moi-même, mais je trouve assez fameux de les voir grandir dans la tolérance facile comme ça. Au même âge, papa et maman savait que de qualifier un(e) collègue d'école de gay était une insulte dans toutes les sphères de la vie, dès nos 6-7 ans. Et certains ne sont jamais sortis de ce mode de ce triste mode de pensée.
la lumière du regard...
Nous sommes quand même en 2023 et c'est rassurant d'y voir progrès. Car il s'agit de progrès dans ce qu'on appelle "le vivre ensemble".Mais ce "vivre ensemble" n'a fait que se briser, principalement depuis le passage d'une erreur présidentielle grave qui a ouvert les valves de la haine et qui nous as surtout, lentement, appris à tolérer l'intolérable. Ce n'est plus complètement rare de voir du racisme affiché. De la misogynie déguisée en virilité. D'entendre du mensonge à la pelletée.
Une anomalie.
Mon fils a aussi, très naturellement grandi sans religion. Donc sans pollution. Ne tentez jamais de me convaincre que la religion est quelque chose de sain. C'est la base d'une demi tonne de discorde et être anti-gay c'est aussi être très souvent, pieux religieux.
Comme James Reimer, gardien de but des Sharks de San Jose qui a annoncé que c'était pas contre les homosexuels, mais plutôt contre ses croyances religieuses. Pire, les deux frères Staal, Marc et Eric, des Panthers de la Floride ont aussi écrit un long texte se résumant en une seule phrase de 4 mots:
Eric Staal
"Please respect, my disrespect"Eric, qui ironiquement avait porté ce même chandail dans l'échauffement, lorsqu'il portait le gilet des Canadiens, il y a deux ans, a eu l'air du plus idiots des idiots (ce qu'il est) quand on lui a fait remarquer qu'il l'avait pourtant porté, ce à quoi il a répondu "Non...je n'ai jamais fait ça". Mensonge gênant et aussi inconfortable que si vous échappiez un pet puant sonore devant témoins et que vous disiez "Ce n'est pas moi". Eric ne pouvait quand même pas répondre ce qu'il voulait répondre "C'était la pandémie et nous jouions devant presque personne, ça me dérangeait moins".
C'est horrifiant de voir que leurs croyances religieuses viennent tant brouiller leurs idées. Ces gens croient que l'homosexualité est un choix. Que le transgenrisme est une maladie mentale. Qu'une drag queen est une menace.
Les deux Staal jouent pour la Floride, ceci explique peut-être cela, cet état est désormais le plus imbéciles et le plus intolérants des États-Unis.
Félicitations à nous de pas y avoir grandi dans l'ignorance.
Félicitations à la génération de mon fils, nettement plus tolérante que la mienne, et qui ne se compare pas aux Baby-Boomers dont je ne cesse de me désabonner sur Twitter depuis que plusieurs (toujours trop) d'entre eux soutiennent cet affront à ce petit 20 minutes de soutien public pour la communauté Gay.
Et finalement félicitations à tous ceux qui grandissent sans religion.
Et rien d'autre.
Ça ne semble plus être le message de la bible catholique.
La Floride menace d'interdire le site Grinder, qui est l'équivalent du site de rencontres Tinder, mais pour la communauté Gay. Ce même site a promis de révéler le nom de tous leurs clients Républicains (les intolérants s'y trouvent majoritairement) qui fréquentent leur site.
Ce serait tellement la honte si on apprenait que plusieurs d'entre eux sont gays, n'est-ce pas...
C'est si dommage de craindre l'amour comme ça.
Heureusement nous sommes maintenant beaucoup plus nombreux à savoir mieux. À s'aimer mieux.