Manga - 192 pages
Editions Glénat - mars 2013
Le 11 mars 2011 le Japon était anéanti sous le choc du violent tsunami. Notamment la région pacifique près de laquelle est située la ligne de chemin de fer Sanriku, surnommée Santetsu, où circule un train populaire reliant des villes de la côte est dans la préfecture d'Iwate.
Un manga documentaire qui nous fait vivre, à travers les témoignages de rescapés, de témoins, et surtout d'employés, ces heures et ces jours qui ont suivi la catastrophe, via le recueil des récits de ceux que l'auteur a rencontrés. Si la forme graphique est un peu déroutante pour le récit, avec ses traits appuyés, ses aplats noirs, ses visages un peu formatés, on apprend comment, malgré le temps, malgré les dégâts causés et les portions de rails détruites, comment les salariés ont consacré leurs jours à rétablir au plus vite, tronçon après tronçon, cette ligne vitale, cette veine côtière empruntée par tous.
Un témoignage un peu brut qui retranscrit une période traumatique et donne la mesure de l'importance d'une ligne ferroviaire pour désenclaver et rendre la vie possible à de nombreuses personnes, parfois très âgées et isolées.