Sur la base d’une enquête mondiale réalisée auprès de 1800 répondants, dont 300 en France, l’étude, Données Stockées à distance, a constaté une forte adoption du cloud, grâce à la facilité de gérer les volumes de données. Toutefois, 71% des répondants français déclarent que ce changement a pour conséquence l’augmentation du volume de données redondantes, obsolètes ou triviales (ROT) qu’ils collectent. Il s’agit du chiffre le plus élevé de tous les pays étudiés.
Les volumes croissants de données stockées posent de nombreux problèmes et préoccupent de plus en plus les entreprises opérant sur des marchés fortement réglementés. Outre les risques de non-conformité réglementaire, le stockage de ces données implique des impacts en matière de coût et de durabilité, ainsi que des problèmes de sécurité – plus il y a de données, plus la surface d’attaque est importante et plus la responsabilité est grande en cas de violation.
Les meilleures pratiques en matière de gestion des données indiquent que les entreprises doivent savoir quelles données elles ont collectées, y compris leurs valeurs, l’endroit où elles sont stockées, et quand elles doivent être supprimées de manière définitive. Toutefois, seule la moitié des entreprises (50%) en France peuvent se vanter de disposer d’un modèle de classification des données mature qui détermine quand les données ont atteint leur fin de vie – ce qui signifie que la moitié des entreprises ne savent pas quand il convient d’éliminer les données stockées sur le cloud.
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« La Covid a modifié les normes de travail dans tous les secteurs, et l’adoption du cloud a permis de s’adapter à ces changements. Mais les hackers ont également modifié leur approche. Les acteurs du secteur ont indiqué que 45% des violations qui se sont produites en 2022 étaient basées sur le cloud. Notre étude a toutefois montré de multiples cas de pratiques insuffisantes en matière de gestion des données en fin de vie dans le cloud. »
- 68% des entreprises pensent qu’elles peuvent mieux gérer les données en fin de vie dans leurs locaux plutôt que sur le cloud
- 62% utilisent un système de suppression basé sur un logiciel avec une preuve d’audit pour gérer l’ensemble des données – à la fois sur site et sur le cloud, mais un pourcentage préoccupant de 33% effectue la suppression sans preuve d’audit
- 88% des personnes interrogées reconnaissent la classification des données comme une première étape importante pour atteindre la sécurité des données
- 38% commencent tout juste à mettre en œuvre une politique pour la classification et la minimisation des données, et plus d’une personne sur dix (11%) doit encore mettre en application un tel processus.