J’avais découvert la musique de U.S. Girls avec In A Poem Unlimited, en 2018, que j’avais adoré. Pourtant, je n’avais pas réussi à accrocher au suivant. Allez savoir pourquoi, même si peu importe, laissons les mystères, ils ont tellement de charme eux aussi. Et là, magie-magie, je suis directement envoûté par Bless This Mess. Ma première écoute des dix nouvelles chansons de Meg Remy est superbe : le charme opère immédiatement donc, et je me surprends à réaliser que l’album est fini quand « Pump » s’arrête presque soudainement.
Nouvelles écoutes, et je me surprends cette fois-ci à retrouver à la fois tout ce que j’aimais chez U.S. Girls, même si dans une version un peu plus dansante encore – dansante avec des touches rétro et funk très réussies. De plus, l’ouverture « Only Daedalus » me fait penser à la Natalie Prass de The Future And The Past – ce qui est encore une raison de me toucher personnellement tant j’aime la musique de cette autre artiste américaine que j’ai également découverte en 2018 (un hasard ?).
Bless This Mess est une œuvre pleine d’énergie et positive sans tomber dans la naïveté pour autant, qu’elle a en grande partie créée et enregistrée alors qu’elle était enceinte de ses jumeaux, ou les ayant dans les bras (ceci me rappelant la pianiste Poppy Ackroyd dont le dernier album Pause a été presque entièrement composé et enregistré avec son bébé dans les bras) et avec la collaboration de son mari Maximilian Turnbull. Je suis tellement content d’être retomber dedans, dans son univers… Étonnamment, je le pressentais dès l’annonce de sa sortie. Encore un mystère de la vie.
(in Heepro Music, le 16/03/2023)
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