Wind breaker est un manga de baston qui fait mal. Dessiné par Satoru Nii, il est prépublié dans le numérique Magazine Pocket de Kôdansha. Classée régulièrement dans le top Oricon, la série a été sélectionnée à la 3ème place du prix 2022 des bandes dessinées recommandées par les librairies du pays. Les deux premiers tomes sont sortis simultanément chez Pika édition.
De quoi ça parle ?
Wind breaker : Les rois de la baston ! Haruka Sakura est le genre de lycéen qui fait passer la baston avant les révisions. Fraîchement débarqué en ville, c’est donc le sourire aux lèvres qu’il compte pousser les portes du lycée Fûrin, l’établissement scolaire au pire taux de délinquance du pays…
Les intentions de Haruka sont claires : se mesurer aux meilleurs bagarreurs et devenir le meilleur de tous ! Mais entre-temps, il est sauvé in extremis d’une baston par des élèves de son lycée. Haruka réalise alors à quel genre de phénomènes il risque d’avoir affaire…
Cliquez sur l’image pour lire un extrait © Satoru Nii – KōdanshaC’est la baston !!!
Le résumé du manga est assez rapide. Haruka est venu pour devenir le roi des délinquants de son nouveau lycée. Il est réputé pour ses petites frappes qui vont quand même en cours, pour on ne sait quelle raison vu qu’ils n’ont pas l’air d’avoir de prof. Mais rien ne va se passer comme il le pensait. Déjà parce qu’il va se faire des potes (même s’il fait genre non, non on est pas pote). Pour lui il devait être un loup solitaire et se battre pour devenir le number one. On a les projets qu’on peut dans la vie. Il va découvrir que ce sont de gentils délinquants qui font régner l’ordre dans la ville (que fait la police !). C’était pas forcément son projet de vie, mais comme il n’est pas non plus très compliqué à convaincre il va suivre ses nouveaux camarades.
Voilà et c’est un peu tout, commence une première série de combats à la fin du second tome sur un tournois décidé un peu à la one again. Bref, il ne faut pas chercher grand chose de profond dans le scénario pour le moment.
Beaux gosses
J’espère vraiment que l’histoire va s’étoffer par la suite. Même en ayant les deux premiers tomes en main on ne comprend pas trop où ça veut en venir -à part se taper dessus-. Est-ce qu’on est simplement dans un manga de baston sans vrai but à part être le 1er. C’est assez léger et pas très motivant quand il y a plein d’autres bons titres à lire.
Il a quand même quelques bons points. C’est drôle, il y a plein de situations et de répliques marrantes. Et surtout, c’est très bien dessiné. Les mecs c’est tous des gravures de modes et Satoru Nii a un vrai coup de crayon comme je les aime.
Pour le moment, le scénario ne vole pas très haut. J’espère vraiment me tromper et que ça va prendre un tournant un peu plus intéressant par la suite avec notamment le fait que ce soit de faux méchants.
Sinon c’est une vraie usine à shiper. Tous ces beaux gosses ont grave du style et des personnalités bien tranchées. Et tous ont un très joli minois. Au pire, si on s’ennuie un peu, leur inventer une vie amoureuse peut combler le vide.
Les deux premiers tomes de Wind breaker m’ont laissez sur ma faim. J’en attendais sans doute un peu trop. Je vais continuer sur quelques tomes en espérant que ça va s’améliorer.
Public : Tout public
Service presse
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