-Un lutin soliidaire
Quand j'ai vu le ministre Liberal qui devait (ou pas) déclencher une enquête sur l'intolérable ingérence chinoise au Canada, hésiter à le faire et nous dire que ce serait compliqué, j'ai tout de suite pensé "lâcheté".
Je ne me trompais pas.
Là où je me trompais c'était que je pensais spontanément (le pense encore ) que le Canada est le petit pays intimidé par le gros, et ne voulait pas froisser le grand crétin Chinois.
À l'école secondaire, quand j'avais 12-13 ans, il y avait Alexandre Burelle. J'ai dû réflchir à son prénom car jamais on lui a fait l'honneur de l'appeller Alexandre. Pas même un gentil et amical diminutif Alex, il a toujours été, très familièrement Burelle. Les gens étaient brutaux avec Burelle. Il était très intimidé par ses pairs. On a beaucoup été lâche de ne pas intervenir. Parmi les trucs qu'on le forçait à faire dans la jungle barbare du secondaire, était de lui voler son lunch. Le pauvre s'amenait donc des sous tout le temps pour s'acheter de la cantine. Il n'était jamais trop étonnant de le voir assis avec son sandwich pour ensuite le voir au comptoir de la cantine parce qu'il avait été forcé de donner son lunch à Bissonnette ou Marier. J'ai pris la pleine mesure de la domination sur son psyché quand une fois, il était seul (il mangeait toujours seul) et attendait car ses intimidateurs quotidien n'étaient pas encore arrivés à la cafétéria. J'ai même vu quelques uns lui suggérer de manger vite afin de n'avoir rien à donner aux intimidateurs, mais non, Burelle attendait son châtiment. Il était complètement dominé. Je me rappelle une fois Pépin ou Brunemer lui dire de ne pas arriver avec un sandwich contenant de la mayonnaise. C'était quelque chose qu'il(s) n'aimai(en)t pas. Burelle avait dû probablement mentir à ses parents en leur faisant croire qu'il n'aimait pas la mayonnaise. C'était terrible. Il achetait son lunch tous les jours probablement sans que ses parents n'en soient au courant. Ceux-ci lui faisaient des lunchs qu'il ne mangeait jamais. Même ce qu'il achetait perdait parfois injustement des frites.Je pense le Canada souvent là, pyschologiquement, face à la Chine. Très certainement dans les relations commerciales avec les États-Unis. On est comme Burelle, alors. Un petit joueur sur le grand échiquier mondial. N'arrive pas avec un sandwich à la mayonnaise, la Chine n'aime pas. Quand le ministre a montré sa fragilité à ne pas s'empresser à ouvrir une enquête sur l'ingérence chinoise au pays, il devenait clair qu'il y avait anguille sous roche.
Je me trompais sur la couleur de l'anguille.
C'était, bien entendu après tout, la couleur de l'argent. Pas moins de 11 candidats Libéraux auraient reçu de l'argent chinois en retour de faveurs. Si on hésitait à déclencher une enquête inventant des complications, c'était d'abord et avant tout pour ne pas exposer des amis. Justin Trudeau est accusé de ne pas avoir pris au sérieux les ingérences chinoises (il a été avisé de la chose pluseurs fois, sans réagir) mais en vrai, il n'est coupable que de molle corruption libérale bien ordinaire. Il sait très bien que les sous reçus, servent. Le Canada n'est pas 100% fâché de se faire "ingérer". On est maintenant seulement un peu dérangé que ça se soit su et qu'il faille probablement exposerLe plus ironique est que Punaise Polièvre, chef de l'inquétante opposition CONservatrice, qui ne fait que viser Trudeau à temps plein afin de tenter de se faire un nom, et presque toujours très très malhabilement, n'exposant que sa propre incompétence, n'a pas manqué de sauter sur le brulôt en insistant pour qu'une enquête soit en chantier sur le sale sujet entâchant les "sales" libéraux.
Jusqu'à ce qu'on découvre que quelques membres de son propre parti soient aussi atteint du même réflexe de corruption de la mêne Chine. Depuis PéPé oublie d'en reparler avec autant de verve. Il a levé le pied.
Ce qui reste aussi amusant qu'intolérable est ceci:Quand les intimidateurs de Burelle avaient été confrontés par la direction scolaire sur les vols de lunchs, ils avaient vivement nié. Jusqu'à ce qu'on découvre que le midi même où on les avaient confronté, un d'eux avait une partie du lunch encore sur lui. Et le thermos avec les initiales de Burelle, dessus.
Au Canada, la semaine dernière, on a fermé des poste de polices chinois au pays. Ce qui a fait sortir un(e) représentant(e) chinois(e) qui a aussi nié et dit que ça n'exisait pas ce genre de poste de police au pays. Que ce n'était que balivernes et sornettes.
En effet, c'était des postes de police canadiens.
Ne comprenant que des policiers et travailleurs Chinois ne parlant que Chinois entre eux.
Ou avec d'autres Chinois.
Du sandwich canadien du diner de demain.