Le crime d'Orcival d'Emile Gaboriau

Par Emeralda @emeralda26000

 

Le pitch : 

Un meurtre a été commis au château d'Orcival, propriété du comte de Trémorel. Alors que la police est persuadée d'avoir trouvé les coupables et réglé cette sanglante affaire, l'agent de sûreté Lecoq arrive de Paris et remet tout en question. Ce dénouement rapide lui paraît en effet bien illusoire. Il redémarre l'enquête avec ses méthodes d'investigation très personnelles, examine soigneusement les circonstances du crime, rassemble des détails, découvre des mobiles, relie d'improbables protagonistes et fait éclater la vérité à la surprise générale. 
Après Dossier 113, Monsieur Lecoq et L'affaire Lerouge, Gaboriau nous emmène une fois de plus à la suite de son agent de sûreté Lecoq, le premier policier professionnel de la littérature.

Ce que j’en pense : 

Je n’ai pas lu, ni écouté les précédents romans où Monsieur Lecoq nous fait part de tout son talent pour démêler les intrigues. Je l’ai donc découvert à travers le crime d’Orcival et je ne le regrette pas. 

La version audio que j’ai eu le loisir d’écouter était de très bonne facture. Le lecteur avait une voix très agréable et qui collait bien au récit. Pas de fioritures, mais c’était très bien ainsi, le texte regorgeant lui de multiples détails propres à une écriture un peu désuète, typique de l’époque (1867), mais non dénuée de charme. Un vrai classique qui est certes un peu long (toujours énormément de détails cités), mais qui est un régal à écouter. Et si le diable est dans les détails, il est partout dans ce roman.

Comme un bon film d’époque, c’est un ravissement que de découvrir comment Monsieur Lecoq, qui inspirera tant d’autres personnages de la littérature policière à venir, va nous expliquer comment toute l’affaire s’est déroulée. 

C’est méthodique, carré, mais avec aussi un brin de romantisme là encore parfaitement désuet, mais qui est agréable à retrouver là. 

C’est théâtral avec un art consommé de la mise en scène. 

Ne boudez pas votre plaisir, vous pourriez être fort surpris.