Marielle Macé, dans le chapitre Or voici que les oiseaux tombent, cite encore de nombreux textes. Elle commence avec Le Puits des oiseaux, de Jean-Christophe Bailly et Éric Poitevin : " Les oiseaux morts, ici, sont les sons disparaissant du pays qui les porta ou qui les vit passer... "
Plus loin, c'est Guy Goffette, dans Un jour :
" Les oiseaux qui tombent comme des pierres dans nos chants
Témoigneront un jour contre l'aride existence (...)
Les oiseaux qui tombent comme des pierres dans nos chants
Méditent un grand silence sous chacun de nos pas. "
Entre les deux je retiens ces vers de Valérie Rouzeau, trouvés dans Sens averse (répétitions) :
" Lors une chanson d'oiseau a sauvé l'aujourd'hui
Ajournée que j'étais du monde et sa misère
Son malheur sa terreur et tellement de bruit
Beaucoup de bruit pour quoi quand la chanson ailée
Est venue se lover dedans ms écoutilles
Mes pauvres écoutilles ni de faune ni de chou
Mais assez grandes pour un chant d'oiseau y verser
Cible nidéale qu'une oreille toute rouge bouleversée
Baladée balladée jusqu'au bon jour d'hui "