Envisageons autrement la blockchain en Afrique notamment dans la sphère de la gouvernance. Les affaires de fraudes sur le continent africain sont diffusées tellement souvent que cela est passé à l’ordre du fait divers. Que ce soit les média, les forces de l’ordre, ou la population, tout cela est assez récurrent pour eux.
Un phénomène de mal social censé être une erreur passagère est devenu pour nous, un fait tout à l’œuvre du passable. La banalisation de cet acte par la morale publique et parfois judiciaire pose de gros problèmes dans toutes les sphères sociales. Il est donc d’intérêt public, de l’ordre général que de meilleures valeurs morales soient adaptées par tous. C’est en recherche d’un moyen de sécurisation et prévention que la technologie blockchain en Afrique pourrait aider contre la fraude sur le continent.
Utiliser la blockchain en Afrique contre la fraude
Si la plupart ne connaissent ce concept que pour investir en cryptomonnaie, il faut savoir que la blockchain est une technologie qui utilise des méthodes de transactions de données cryptées et entièrement sécurisées. Son utilisation relève d’une simple programmation d’automatisation et de consensus des utilisateurs. Les diverses informations transmises grâce à elles sont contenues dans des chaînes de blocs entièrement sous scellé de cryptage.
En effet, la technologie blockchain est fiable pour la simple et bonne raison que les informations ne sont pas sujettes aux modifications. Une fois qu’une information est rentrée, elle ne peut plus jamais être effacée ou modifiée. C’est donc un registre numérique infaillible.
Le transit des informations
Chaque information est automatiquement créée et stocké à la transaction. Un échange portant une signalétique particulière reliant l’expéditeur et le destinataire, ainsi que le bien échangé et sa valeur. Sachant qu’une information ne peut être modifiée en aucun cas, nous saurons alors exactement qui possède quoi à chaque instant.
En outre, la blockchain maintient et tient à jour un registre public de ses transactions. Il est alors possible pour tous de consulter, vérifier, et certifier la propriété de chaque utilisateur. Une aubaine non négligeable pour des contrôleurs de justice, les huissiers, les fiscalistes, et bien d’autres. Avec l’utilisation de la blockchain, il leur sera possible de contrôler avec précision les avoirs et les possessions de chaque contribuable. Il serait donc impossible de frauder sur un bien que vous dites posséder ou qui ne serait pas censé vous appartenir.
Chaque utilisateur en Afrique ou dans votre pays sera en mesure de vérifier. S’il en a envie, il pourra voir si le bien (terrain, véhicule, maison, etc.) qu’il souhaite acquérir est tel que cela lui est présenté.
Le fonctionnement de la blockchain
Comme mentionné précédemment, les informations sont conservées dans des blocs. Cependant, le système central n’existe pas ici. Le but de la blockchain est justement d’éviter une centralisation qui paralyse actuellement les autres systèmes de transaction. Alors, tout est décentralisé et aucun « tiers de confiance » n’est obligatoire.
La gestion des blocs se fait alors par les utilisateurs eux-mêmes, nommés les « mineurs ». Ils vont donc valider chacun leur tour un certains nombres de transactions au fur et à mesure de l’apparition de nouveaux échanges. Chaque nouvelle transaction validé se transformera en bloc qui viendra s’ajouter au reste via les nœuds. Chaque intervenant dans le système, chaque utilisateur disposant d’un certain niveau pour valider les blocs. N’importe qui peut donc participer au système afin de le rendre encore plus rapide. Cette notion dans cet article
La création d’un nouveau système
La documentation en Afrique passe par un processus obscur pour la création des documents officiels. Non seulement le temps pour obtenir un papier officiel est extrêmement long, mais les risques de pertes sont également gigantesques. Loin des documentations papiers de nos bureaux, la blockchain en Afrique pourrait servir pour tout classer et archiver.
En effet, une information qui entre dans la chaîne de bloc devient inaltérable. Il serait donc normal de penser que cette information, si elle est vraie de base, ne pourra jamais être falsifiée. Si une information ne peut pas être falsifiée, il n’y aura pas de possibilité de fraude tout simplement.
Prenons l’exemple d’un acte de naissance pour commencer. À la naissance de chaque individu, il lui est fourni un acte de naissance pour pouvoir l’identifier dans la société et aux yeux des autorités publiques. La présence d’une souche de cet acte dans la blockchain permettrait d’éviter des situations de fraude sur la naissance. De plus, la préparation des documents auxiliaires tels que la carte d’identifié nationale, le passeport s’en retrouverait facilité.
La blockchain en Afrique : Un espoirAvantages d’utiliser la blockchain en Afrique dans l’identification
L’utilisation de la technologie blockchain procure divers avantages :
La sécurité des utilisateurs : en effet, chaque utilisateur qui possède son bien inscrit dans les blocs aura moins de crainte. Ceci car un objet comme une parcelle de terre sera clairement défini en propriété et en possession. Plus aucun mouvement douteux de trésorerie ne permettra la destitution de droits de propriétés.
Faciliter les opérations administratives : avec la problématique d’écologie, devoir imprimer et faire certifier chaque documents officiel une cinquantaine de fois par an en Afrique est un vrai gâchis. À la place, vous pourrez simplement consulter celui-ci sur la blockchain et automatiquement vérifier son authenticité.
Éviter les problèmes de confiance entre les individus : en outre, les biens sur la blockchain sont parfaitement identifiables. Il est donc possible de connaître l’historique de possession de celui-ci et d’en voir toutes les débouchés
Assurer le caractère confidentiel : bien que le registre numérique ici soit à consultation publique, rien n’oblige de mentionner les informations sensibles. Un système de codage peut très bien être mis sur pieds comme des numéros de série. De cette façon, chacun pourra toujours identifier chaque chose et vérifier les transferts de marchandise sans pour autant mettre à mal la confidentialité.
Déterminer l’authenticité des biens : ici, chaque individu pourra faire ses propres recherches et déterminer avec exactitude quel bien est réellement possédé par qui. Un système de codage où montrer son numéro de série d’un bien affirme clairement que vous êtes en possession de ce bien. Cela fera prendre énormément d’avance sur les procédures, ainsi qu’économiser plus de temps pour d’autres activités.
On peut conclure que l’utilisation de cette technologie peut être très avantageuse pour de multiples corps de métiers. La disponibilité des informations, la rapidité de leur transfert et le cryptage sont de forts atouts à exploiter sans relâche. Non seulement l’identification sera facilité, mais aussi les analyses, les synthèses, et les récupérations d’informations. La falsification de données y est impossible et chaque personne pourra pleinement en profiter.
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