Le soleil se lève sur un épais tapis blanc. Il a encore neigé hier. Il se lève aussi sur une nouvelle journée, de nouvelles aventures, de nouvelles prises de conscience pour certains, une paix et une joie nouvelles dans le coeur d'autres, ce que je vous souhaite de tout coeur !
Ce matin, je me lève remplie d'une profonde gratitude envers moi et envers la vie. Je reviens quelques jours en arrière pour vous expliquer :
La semaine passée, le jeudi 23 février, j'ai envoyé une plainte au gouvernement envers une personne dont je considérais avoir été abusée.
Lundi, je reçois un message téléphonique d'une gentille dame du gouvernement qui me dit qu'ils sont débordés et que ça se peut que cela prenne un peu de temps avant qu'un agent m'appelle pour faire le suivi. Je suis surprise par cette délicate attention de la part du gouvernement alors que je m'attendais à n'avoir de nouvelles que des semaines plus tard.
Mardi, une gentille agente m'appelle pour commencer l'enquête. Wow ! Déjà ?! Ah, les préjugés qu'on a envers le gouvernement 😉 !
La dame m'a expliqué des choses que je ne savais pas, qui ont confirmé ma position et ma décision de porter plainte. Elle m'a écoutée, entendue, comprise et a eu de l'empathie. J'ai compris, au fil de la discussion, que je suis dans mon droit et que la personne a très probablement tort. A la fin de notre entretien, elle me dit qu'elle va appeler la personne le lendemain pour lui annoncer que j'ai porté plainte.
Dès lors, le processus était enclenché. Une petite crainte intérieure a commencé à m'habiter mais aussi un espace plus grand où je sentais que ce processus était juste et que je méritais ce que je demandais. Il était temps d'arrêter de me laisser abuser comme j'ai eu tendance à le faire tout au long de ma vie pour éviter les conflits et en laissant à la Loi du Retour le soin de faire le boulot à ma place.
Je me suis répété chaque jour la phrase " Je demande à ce que tout ce qui m'est dû de Droit Divin me soit donné ".
J'ai passé une nuit un peu agitée mais j'ai quand même bien dormi. Tout au long de ces moments, j'avais le choix entre tomber dans la peur du conflit ou rester alignée avec mon espace de calme où se trouvait la justesse. Ma confiance était plus forte que ma peur et je me sentais à 100% juste dans ce processus.
Mercredi, la journée se passait tranquillement quand le téléphone a sonné. Je savais que le gouvernement avait appelé la personne et je me demandais si j'allais en entendre parler.
Au téléphone, la personne qui a voulu m'invectiver en ne parlant que de sa petite personne et en jouant à la victime. J'ai rapidement raccroché le téléphone et me suis réalignée dans l'amour pour elle et pour moi-même. Le temps ferait son travail.
- Tu as bien fait de raccrocher tout de suite ! de me dire mon collègue au bureau à côté de moi. On n'a pas besoin de l'énergie de ces personnes qui sont dans les basses fréquences !
L'enquête était en cours au gouvernement et je m'attendais à ce que cela prenne des mois avant d'avoir la réponse. J'ai lâché prise, envoyé le tout dans la Lumière et ai choisi de rester alignée sur ce que je sentais juste.
Rester ainsi aligné dans ce qu'on sent juste, quand on a toujours eu l'habitude de se sentir coupable de tout et qu'on fait tout pour éviter ce genre de conflits, est un "travail" de vigilance quasi permanente avec soi-même.
J'ai choisi de me faire confiance et d'avoir confiance en la justice divine. J'ai prié et médité beaucoup tout au long de chaque journée, quelques minutes par-ci par-là, pour toujours rester alignée à la confiance et à la justesse. Les craintes retombaient, faisant chaque fois place à la paix.
Jeudi matin à 7h22, je reçois un email de la personne me disant qu'elle est prête à régler, de lui envoyer le décompte de ce que je lui dois.
Je suis restée scotchée. Je ne m'y attendais pas du tout. J'étais sûre que la situation allait prendre des mois pour se régler.
J'ai envoyé le document demandé en remerciant la personne d'avoir accepté ce règlement et pour le chemin parcouru avec elle.
Plus tard dans la journée, elle m'a laissé un gentil message vocal me disant avoir lu mon mon email et confirmant que tout allait être réglé dans les prochains jours.
Il me reste à recevoir le montant dû. Ce jour-là, je pourrai crier victoire pour de bon. D'ici là, je reste alignée à la confiance plutôt qu'à la peur. Je veux continuer à croire que je suis juste dans ce processus et que tout va se terminer calmement et facilement.
A travers tout ce chemin, j'envoie beaucoup d'amour à la personne. Je sais que cela lui fait vivre des émotions elle aussi et je ne lui en veux pas du tout. J'ai même de la compassion pour elle de la savoir ainsi dans sa souffrance qui la fait agir ainsi. J'espère que cela lui fera prendre conscience que vouloir abuser les gens se retourne toujours un jour contre soi.
Ce matin, mon coeur est rempli de gratitude pour tout le chemin parcouru avec cette personne, les prises de conscience qu'elle m'a fait prendre, le pouvoir que j'ai retrouvé en moi de me faire confiance et de retrouver ce qui m'est dû, et la présence calme, forte et aimante de maman qui m'accompagne dans ce processus. C'est elle qui m'aide à rester forte dans ce chemin. Quand je sens que je pourrais recommencer à douter, je me branche à elle et retrouve mon pouvoir. Merci maman !
En tout temps, garder confiance qu'on est juste dans notre décision. Si on sent ne serait-ce que 1% de doute, c'est qu'on n'est pas à la bonne place. Il suffit éventuellement alors de changer un mot ou de faire un pas dans un autre sens afin de trouver l'espace où on se sent à 100% juste. C'est alors que le dénouement peut arriver simplement et facilement.
La rivière coule, parfois à travers des méandres, mais elle arrive toujours à son port.
Je vous souhaite le meilleur, facilement et agréablement toujours !
De tout coeur
Dominique Jeanneret
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