The Winchesters // Saison 1. Episodes 11 et 12. You've Got a Friend / The Tears of a Clown.
Alors qu'il ne reste qu'un épisode de The Winchesters après ces deux là et que les chances de renouvellement de la série sont plus que faibles... je dois avouer que j'ai du mal à cerner tout le but de la série. Commençons par " You've Got a Friend " qui met John en danger alors qu'il est arrêté pour le meurtre de Kyle. On sait déjà comment va se jouer cette histoire car John est le héros de The Winchesters. Ce que je trouve dommage c'est que la série n'en prend pas conscience du côté prévisible de son récit et se contente donc de faire plus ou moins les mêmes erreurs que dans les épisodes précédents. A prendre son téléspectateur pour une cruche, la série devient bête et ne raconte rien de palpitant. La perspective de voir John arrêté était intéressante sur le papier et dans son exécution, The Winchesters continue de dérouler le tout de façon lancinante. The CW a annulé de bonnes séries (Legacies !) pour commander ce spin-off raté de Supernatural. Ce n'est pas du tout ce que j'avais en tête, loin de là.
Lata de son côté doit revivre un lourd secret de son enfance. C'est cette partie de l'épisode qui fonctionne le mieux. Peut-être aussi car le casting est meilleur pour Lata que pour John. Je trouve Drake Rodger beaucoup trop lisse par rapport aux acteurs de la série mère et cela se ressent de plus en plus alors que l'on s'approche de la fin de la saison. The Winchesters n'arrive pas à faire quoi que ce soit de ses acteurs et le scénario n'aide jamais réellement à s'imprégner de l'univers. Pourtant, les personnages secondaires sont eux bien plus intéressants. The Winchesters ressemble surtout à une version low-cost de tout ce que l'on a pu voir dans la série mère. Après autant d'années et malgré la baisse du budget ils étaient capables de faire des choses intelligentes et surprenantes. Dans le cas de ce spin-off, cet épisode ne fonctionne pas car il n'utilise pas ses ressources avec soin. Lata ne permet pas de sauver cet épisode malgré tout ce que je peux penser de bien de Nida Khurshid.
J'ai largement préféré " The Tears of a Clown ". L'intrigue reste basique et les twists prévisibles mais l'univers du carnaval est un univers parfait pour créer des moments plus terrifiants. Sans parler du clown. Etant coulrophobe, j'ai forcément eu du mal à rester de marbre face à cette aventure. Clairement inspiré par Terrifier, le clown fait donc son petit effet sans pour autant que cela soit brillant. Le carnaval en lui-même est décor parfait. J'ai toujours aimé ce terrain de jeu dans n'importe quelle série. Il fallait bien que The Winchesters profite de Mardi Gras. C'était l'une des rares occasions où ils ont pu délivrer un épisode correct à bien des égards. Tout n'est pas parfait mais il y a un assez bon rythme qui ne donne pas envie de faire la sieste. Andres Munar n'est pas le meilleur clown que j'ai vu sur le petit écran non plus mais avec son maquillage il se débrouille assez bien pour nous imprégner de ce récit.
Une fois de plus, The Winchesters a du mal à savoir ce qu'elle veut. Les personnages sont souvent éparpillés dans tous les sens et bien que les intrigues personnelles aient du potentiel sur le papier, elles ne sont jamais intéressantes à l'écran. La série s'achève après treize épisodes et je dois avouer qu'elle ne va jamais me manquer. Ce n'est qu'une mauvais parenthèse qui n'a jamais exploité tout son potentiel.
Note : 3/10 et 5/10. En bref, voilà l'exemple parfait de deux épisodes qui représentent ce que The Winchesters fait de plus médiocre et ce qu'elle fait de plus correct.
Prochainement en France