Liela Moss avait publié son premier album My Name Is Safe In Your Mouth en 2018, et j’avais rapidement succombé : à sa voix qui vous pénètre, et à son univers musical rock littéralement planant. L’année suivante, j’entendais à nouveau sa voix sur l’album d’UNKLE sur la magique « Feel more / with less ». Ensuite, pourquoi suis-je passé à côté de son second album ? Mystère. Mais, en ce début d’année, je répare, un peu, cet oubli : je me suis jeté sur Internal Working Model en apprenant sa sortie !
La première écoute est un peu déroutante. En effet, Liela Moss n’a pas refait une nouvelle fois le même disque. À la seconde écoute, je suis enfin, ou plutôt déjà, ravi : la magie opère à nouveau. Je pense que les neuf nouvelles chansons de Liela Moss vont, au fil des écoutes au cours des prochains mois révéler un album profond, dense, habité comme le fut le premier.
Si son partenaire à la vie Toby Butler est toujours présent à ses côtés, entre autres, à l’écriture et à la composition, d’autres invités prestigieux font une apparition remarquable : Jehnny Beth (l’artiste française est notamment leader du groupe anglais Savages), Dhani Harrison (dont tout le talent a pu nous être révélé suite au décès de son père, un certain George Harrison) et le cultissime Gary Numan, respectivement sur « Ache in the middle », « Love as hard as you can » et « Vanishing shadows ».
Internal Working Model est une œuvre aussi complexe que direct, ce qui va sans aucun doute lui permettre de régulièrement revenir sur ma platine toute cette année !
(in Heepro Music, le 02/03/2023)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble