The Last of Us // Saison 1. Episode 7. Long Long Time.
Il y a quelque chose de beau dans cet épisode The Last of Us et en même temps de terriblement tragique. La série aime acheter de beaux moments en tragédies et c'est ce qui se passe avec Ellie dans cet épisode. Alors que Joel est en convalescence de ce qui s'est passé dans l'épisode précédent, elle rencontre Riley. Cet épisode évoque énormément de choses différentes mais le terrain de jeu qu'est le centre commercial n'est pas nouveau. On l'a déjà vu dans L'armée des morts de George Romero. Et dans un sens cet épisode lui rend un vibrant hommage à sa façon. The Last of Us reste une série de survivalisme, où des personnages doivent survivre aux pires épreuves de la vie dont la mort. L'épisode est intense par la relation que celui-ci tente de créer entre Ellie et Riley. C'est une romance et aussi une sorte de bouffée d'air frais qui permet à Ellie d'expérimenter un peu ce que c'est que d'être une ado de son âge. Cet épisode flashback est important car il permet aussi de mieux comprendre où Ellie a été mordue (et qui l'a conduit à survivre) et comment Ellie est devenue ce qu'elle est devenue.
La charge émotionnelle de la mort de Riley rend forcément le tout encore plus fort. Cette parenthèse arrive à point nommé alors que l'on peut réellement prendre le temps de s'occuper d'Ellie. Joel n'était pas blessé jusqu'à présent et son état de santé actuel permet à Ellie de repenser à sa vie. Mais aussi au moment où elle a perdu quelqu'un qu'elle aimait. Ellie aime Joel comme un père et The Last of Us parvient ici à créer un véritable parallèle afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Alors qu'elle a peur de perdre Joel, on revient quelques mois plus tôt, à Boston. Riley et Ellie partagent une vraie lueur d'espoir. Même si cela s'est déroulé plus tôt dans l'histoire que l'on nous raconte, leur aventure est touchante et attachante. Je comprends ceux qui n'adhèrent pas à The Last of Us et qui la comparent aux jeux vidéos. Personnellement, je ne connais pas les jeux vidéos dont The Last of Us est l'adaptation et c'est probablement pour ça que je prends autant de plaisir à voir ces personnages grandir.
Cela fait deux épisodes que The Last of Us ne nous a pas offert de grandes scènes d'action. Nous avons un vilain dans l'épisode et puis c'est tout mais après le danger présenté sous forme humaine dans l'épisode précédent, cela fait aussi du bien de renouer avec les monstroplantes dans cet épisode. The Last of Us présente ici aussi une vision de la liberté que les personnages ne peuvent pas vivre à Boston sous contrôle. Le milieu de cet épisode est ce qu'il y a de plus réussi, de malicieux et d'attachant. Elles vont partager des moments qui contrastent avec ce qui se passe en dehors. Elles vivent leur propre aventure dans un endroit fermé, loin des dangers que l'on a déjà pu voir à Boston. L'intrigue est alors coupée par une scène de combat assez efficace. Parmi toutes les scènes de face à face avec des monstres, celle-ci est l'une des plus réussies. Liza Johnson parvient à mettre le tout en scène de façon intelligente et soignée.
Note : 8/10. En bref, une tragédie adolescente réussie.
Disponible sur Amazon Prime Video