Laurent Esso, ministre de la Justice et Garde des Sceaux du Cameroun, a récemment évoqué la différence entre la justice voulue par la presse et la justice qui est la réalité des dossiers que les magistrats examinent. Pour l’ancien ministre, il y a parfois un monde d’écart entre ces deux visions.
La justice telle que voulue par la presse
La presse, notamment les médias sociaux, est de plus en plus impliquée dans le traitement des affaires judiciaires. Les journalistes publient des articles ou des commentaires sur les affaires judiciaires avant même que les juges aient rendu leur verdict. Cette situation peut influencer l’opinion publique et donner l’impression que les suspects sont coupables avant même que leur culpabilité n’ait été prouvée.
Lire aussiDéboire judiciaire du Port Autonome de Douala : Cyrus Ngo’o désigne Laurent Esso comme le bouc émissaireLaurent Esso a donc souligné que la justice telle que voulue par la presse est souvent différente de la réalité des dossiers. Les journalistes peuvent interpréter les faits de manière erronée ou incomplète, ou encore omettre des éléments clés dans leur couverture médiatique.
La justice dans la réalité des dossiers
Laurent Esso souligne également que les magistrats examinent les dossiers en fonction de leur contenu et des preuves présentées. Leur travail consiste à évaluer la crédibilité des témoins, des preuves matérielles et des arguments des avocats. Leur décision est basée sur la loi, la jurisprudence et les preuves.
Lire aussiCameroun - Affaire Tala Voyages : Sa famille écrit à Laurent EssoLa justice est donc un processus complexe qui ne peut être réduit à la simple perception du public ou à la couverture médiatique. La vérité judiciaire ne peut être établie que par un processus juste, transparent et impartial.
Laurent Esso met en garde contre l’influence de la presse sur les affaires judiciaires. Il souligne l’importance de laisser les magistrats faire leur travail sans interférence extérieure. La justice doit être rendue en toute impartialité et en fonction des preuves présentées. Les citoyens doivent avoir confiance dans le système judiciaire pour garantir la protection de leurs droits et de leur sécurité.
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