J'ai pu mesurer l'extrême compétence des médecins, et la disponibilité de toutes les équipes qui se sont occupées de moi à l'Hôpital Européen Georges Pompidou, devenu ma seconde maison durant cette année.
Je suis loin cependant d'être tirée d'affaires : il faut s'occuper maintenant de mon muscle cardiaque qui a subi au mois de mai dernier un infarctus sévère. Dû (ou pas) à la première séance de chimiothérapie, personne n'en est certain.
C'est à présent l'essentiel du traitement que je vais suivre pour récupérer un pourcentage plus favorable de "fraction d'évacuation ventriculaire". Ce n'est pas encore demain la veille que je pourrai à nouveau arpenter les rues de Paris, mais au moins, une première source d'angoisse s'estompe.
Haut les coeurs, c'est bien le cas de le dire !