Le mouvement était déjà entamé de longue date autour des deux domaines qui tendent à gréver le plus les budgets des ménages ou de leur fournisseur de garantie quand celle-ci est optimale, à savoir l'optique et le dentaire. En l'occurrence, des mécanismes de rappel invitent à effectuer des visites de contrôle régulières, de manière à éviter les soins extrêmement onéreux qu'engendre le laisser-aller vis-à-vis des petits troubles faciles à corriger, à moindre frais, qui se transforment ensuite en catastrophes étendues.
À ces fondations vient désormais s'ajouter un volet supplémentaire dédié au bien-être, considéré comme un facteur essentiel de santé psychique et mentale, qui exerce à son tour un impact déterminant sur la condition physique et la sensibilité aux maladies (et, par ricochet, sur la productivité des employés des entreprises auxquelles la jeune pousse s'adresse). L'approche retenue sur ce territoire reste résolument pragmatique : un questionnaire presque trivial propose d'établir un bilan complet en 3 minutes, permettant de formuler des recommandations personnalisées, immédiatement actionnables.
Quatre thèmes principaux sont abordés, sélectionnés pour leur incidence sur la vie moderne : le corps (entre activité physique et douleurs génériques, de dos, notamment), l'alimentation (de sa qualité aux désordres pondéraux), le sommeil (dont l'endormissement et les réveils intempestifs) et le stress (avec ses conséquences sur le quotidien). La santé, à travers ses priorités précédentes (optique, dentaire et vaccination), est également intégrée dans le parcours afin d'élaborer une perspective exhaustive.
Les résultats se matérialisent par un score global sur 100, illustratif d'un niveau d'ensemble, assorti de valeurs individuelles sur les quatre axes d'analyse privilégiés. Ces dernières s'accompagnent chacune d'un commentaire contextuel, procurant, entre autres, quelques explications (sommaires) sur les problématiques identifiés qui ressortent comme les plus pressantes. La dernière étape suggère enfin une liste d'actions, priorisées selon la criticité des carences observées, consistant à engager une conversation, par tchat, avec un spécialiste approprié (au sein de l'équipe recrutée par Alan).
De toute évidence, le dispositif n'a aucune prétention à se substituer à un vrai diagnostic médical. Son objectif relève plutôt de l'incitation à agir : le passage du petit test donne l'occasion à l'utilisateur de fixer son attention sur ses préoccupations et ses difficultés du moment, puis de découvrir qu'il peut bénéficier d'une aide individualisée bienveillante… et, s'il le souhaite, d'en profiter dans la foulée, en toute simplicité et sans aucun surcoût, pour affiner son évaluation et envisager la mise en place de réponses adaptées.
La démarche s'inscrit parfaitement dans les grandes orientations définies par Jean-Charles dans son ouvrage, rendues possibles en grande partie par les technologies modernes, et qui devraient constituer les prémices de toute stratégie de couverture santé au XXIème siècle : l'importance de la prévention afin de réduire les besoins ultérieurs en soins, la personnalisation des interactions pour une meilleure efficacité et l'autonomisation des assurés pour encourager leur prise de responsabilité.