Abdelaziz Moundé, le président de la Maison des Camerounais de France a annoncé ce matin la suspension de l’accueil et de l’accompagnement des étudiants tunisiens venus d’Ukraine.
Cette association avait auparavant œuvré pour l’insertion des Africains en Ukraine et leur installation en France. Cette décision est en réaction aux attaques xénophobes et propos racistes du président de Tunisie contre les populations d’Afrique subsaharienne.
Suspension de l’accueil et de l’accompagnement des étudiants tunisiens en France
Suite aux propos tenus par le président tunisien relatifs aux Noirs africains, Abdelaziz Moundé, le président de la Maison des Camerounais de France a annoncé ce matin la suspension de l’accueil et de l’accompagnement des étudiants tunisiens venus d’Ukraine. Cette décision a été prise en réponse aux attaques xénophobes perpétrées contre les populations d’Afrique subsaharienne, ce qui a indigné et révolté l’association.
Abdelaziz Moundé, qui avait auparavant œuvré pour l’insertion des Africains en Ukraine et leur installation en France, a jugé cette décision nécessaire pour marquer la désapprobation de son association aux propos racistes du président tunisien. En effet, ces propos ont été jugés contraires aux valeurs d’égalité et de fraternité, qui sont au cœur de la mission de l’association.
Réactions aux attaques xénophobes
Ces attaques xénophobes contre les populations d’Afrique subsaharienne ont soulevé une vague de réactions de la part de plusieurs organisations et personnalités. La Maison des Camerounais de France, à travers son président Abdelaziz Moundé, a pris la décision de suspendre l’accueil et l’accompagnement des étudiants tunisiens en signe de désapprobation des propos racistes du président tunisien.
Cette décision illustre l’engagement de l’association pour la défense des valeurs d’égalité, de fraternité et de respect de la dignité humaine. L’association exhorte également les autorités tunisiennes à condamner fermement ces propos et à prendre des mesures concrètes pour lutter contre le racisme et la xénophobie en Tunisie.