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Beignets de tomates vertes

Publié le 25 février 2023 par Adtraviata
Beignets de tomates vertes

Quatrième de couverture :

Au sud de l’Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d’une voie ferrée …
Ninny, fringante octogénaire, se souvient et raconte à Evelyn, une femme au foyer à l’existence monotone, les incroyables histoires de la petite ville de Whistle Stop. Grâce à l’adorable vieille dame, Evelyn, qui vit très mal l’approche de la cinquantaine, va peu à peu s’affirmer et reprendre goût à la vie.
Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d’humour.

Cela fait très longtemps que ce roman traîne dans mes piles à lire. J’ai vu l’adaptation cinématographique (il y a tout aussi longtemps) et je n’en ai aucun souvenir sinon que c’était bien. Pour une fois je n’ai pas lu la quatrième de couverture avant de commencer le roman.

Le roman navigue sans cesse entre passé et présent, entre la vie à Whistle Stop, Alabama. Le temps passé où une gare de triage animait la petite ville, au temps où Ruth et Idgie ont ouvert le Whistle Stop Café, qui deviendra un lieu d’accueil et de convivialité, de respect et de blagues, d’entraide et d’amitié, particulièrement au temps de la Grande Dépression. Un lieu où les Noirs sont accueillis et nourris comme les autres, certes à la porte de derrière pour préserver ce service, mais les propriétaires ne manquent pas d’audace ni de générosité. Il faut dire qu’Idgie et Ruth forment un couple original pour l’époque. Autour d’elles gravite toute une galerie de personnages savoureux, membres de la famille, amis, membres du Club des Cornichons, et autres « gens de couleur » comme on disait à l’époque. Au présent, en 1986, dans une maison de retraite d’Alabama, Evelyn Couch savoure les histoires du Whistle Stop Café racontées par Mrs Threadgoode, belle-soeur d’Idgie, des histoires qui redonnent du goût à sa morne existence.

C’était une lecture sympathique et touchante. La narration sous forme de chroniques a failli me lasser au milieu du roman mais j’ai bien fait de continuer pour connaître le fin mot de certaines histoires et pour apprécier ainsi le sens de la construction du roman de Fannie Flagg ‘- et pour rire aussi, notamment devant la démonstration de force du révérend Scroggins). J’ai évidemment apprécié l’humanité qui se dégage de ce livre dont les personnages principaux sont surtout des femmes : mention spéciale à celles qui portent la vie, qui en prennent soin et à celles qui osent s’affranchir des conventions, des contraintes, des rôles assignés et célèbrent elles aussi la vie haut et fort.

Il y a des dizaines de citations sur la page Babelio du livre.

Fannie FLAGG, Beignets de tomates vertes, traduit de l’américain par Philippe Rouard, 1992

Lecture dans le cadre du Mois afro-américain chez Enna

J’ai r!u ce livre il y a longtemps dans le cadre d’un swap américain. Merci pour le cadeau !


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