Le discours du président tunisien, Kaïs Saïed, à propos des migrants subsahariens qui viennent en Tunisie, a été qualifié de raciste par la diaspora combattante camerounaise de Belgique.
En effet, le président tunisien a qualifié la présence des migrants subsahariens de « violence, de crimes et d’actes inacceptables« , et a même déclaré que leur présence était due à une « entreprise criminelle » destinée à changer la composition démographique de la Tunisie.
La diaspora combattante camerounaise de Belgique a dénoncé cette attitude des autorités tunisiennes, qui est caractérisée par la discrimination et le racisme envers les migrants subsahariens. Les associations de la diaspora camerounaise de Belgique estiment que les autorités tunisiennes ont violé les droits humains fondamentaux et le droit d’asile en refoulant les migrants subsahariens sans aucune procédure d’identification et d’assistance initiale.
Les migrants subsahariens vivant en Tunisie sont victimes de racisme, d’agressions physiques et sexuelles, d’arnaque et de discrimination. Ils ont l’impression que la police est toujours à leurs trousses et ils rencontrent de nombreuses difficultés pour trouver un logement décent et pour vivre décemment. Le comportement des autorités tunisiennes vis-à-vis des migrants subsahariens soulève une fois de plus la question de la migration en Afrique.
La diaspora combattante camerounaise de Belgique demande aux autorités tunisiennes de garantir un traitement humanitaire respectant les engagements de la Tunisie en la matière. Elle demande également que les autorités tunisiennes interviennent en cas d’urgence pour garantir la dignité et les droits des migrants. Enfin, la diaspora combattante camerounaise de Belgique interpelle la Commission Africaine des droits de l’Homme et des peuples afin qu’elle puisse inscrire ce manquement grave des autorités tunisiennes vis-à-vis des migrants subsahariens dans son agenda.
La diaspora combattante camerounaise de Belgique dénonce le discours « raciste » du président tunisien et appelle les autorités tunisiennes à garantir la dignité et les droits des migrants. La diaspora combattante camerounaise de Belgique interpelle également la Commission Africaine des droits de l’Homme et des peuples pour qu’elle intervienne en faveur des migrants subsahariens en Tunisie.