Des lames métalliques percées de trous circulaires au pas de ½ pouce (1,27 cm), des plaques, des cornières, des roues dentées pour faire des engrenages, des tiges filetées, des écrous et des vis en laiton sur lesquelles on s’écorchait le bout des doigts, des couleurs profondes …
J’en ai passé des heures quand j’avais dans les dix ans !
Car mes parents m’avaient offert à Noël une de ces boîtes tant il est vrai que mon père aurait préféré avoir un fils (une année suivante, j'avais reçu un train électrique ) !
Je me souviens très précisément avoir appris grâce au Meccano à construire un différentiel. Ce dispositif qui permet aux deux roues motrices d’un véhicule de tourner de façon harmonieuse (distribuer une vitesse de rotation de l’effort cinétique), la roue interne de la courbe ayant moins de chemin à parcourir que la roue externe. Pendant ma sixième, je me souviens aussi des sujets de mes deux premiers exposés : le moteur à explosion et la Grande guerre.
Pour la mécanique, le jeu n’a pas atteint ces objectifs car j’ai dû passer cinq fois mon permis de conduire et ne compte sans doute pas plus de 500 kilomètres parcourus au volant dans toute ma vie. En revanche, l’histoire me passionne toujours autant …
Un dernier étonnement : je ne pensais pas qu’un tel jeu comme Meccano ait tenu aussi longtemps la route alors que les tablettes, les jeux vidéo et les briquettes en plastique ont depuis de nombreuses années complètement monopolisé les loisirs des enfants.
Alors, gloire à Meccano, un concept plus que centenaire qui laissera bien des pratiquants nostalgiques !