L'ancien Premier Ministre ne paraît pas disposé à être scotché indéfiniment par un volet de l'affaire Clearstream au moment où l'été 2008 semble avoir été l'été de la "purge des affaires sensibles". Ses partisans considèrent que le moment est venu pour marquer un temps fort.
La croissance qui fait défaut. L'autorité internationale qui fait défaut aussi à l'exemple de la crise de Géorgie. Le "bilan" est "assez chargé" pour faire une rentrée politique offrant une alternative à droite.
Cette analyse est celle des partisans de DDV. Ils considèrent que l'affaiblissement du Chef de l'Etat est désormais tel qu'il n'est plus question de division mais de "relève".
Il faut donc "taper fort" pour montrer qu'une nouvelle étape s'ouvre.
Une analyse qui s'appuie aussi sur un calendrier électoral inchangé qui dresse en prochain rendez-vous des européennes dramatiques pour la majorité présidentielle. Comment bien aborder la seconde moitié du mandat présidentiel après des alertes permanentes dans les autres scrutins ?
Il reste à définir le moyen. Un nouveau parti politique ? L'arbitrage semble relever désormais des moyens et non plus de l'objectif même.