Parmi les craintes majeures mises en avant par des auteurs d’articles, on peut citer la menace de disparition de certains métiers. C’est-à-dire que l’on va assister au remplacement de certains emplois par la machine. En ce sens, que l’intelligence artificielle pourra réaliser des tâches normalement dévolues à l’homme.
Ainsi, a-t-on pu avancer que ChatGPT possède la faculté de remplacer les programmateurs, les professions du marketing, les designers…
Mais, cela concerne également le métier de journaliste. Aussi la question qui se pose, est-ce que cela est possible ?
L’intelligence artificielle peut-elle accomplir les mêmes tâches que celle de la presse ?
Peut-elle effectuer des analyses d’évènements ensuite nous en informer. La réponse est des plus évidentes, oui.
ChatGPT peut remplacer, sans la moindre difficulté, les journalistes de quelque nature qu’ils soient.
Cela n’est pas dû à la prouesse de l’intelligence artificielle, mais plutôt à la médiocrité de la presse.
J’ai déjà dénoncé cette médiocrité dans plusieurs de mes articles dont certains datent de plus de 20 ans.
La presse telle qu’elle est conçue depuis au moins deux décennies possède les caractères suivants :
– Elle est prévisible, en ce sens qu’il suffit de connaitre la manière dont débute un article pour le deviner dans son l’intégralité.
– La presse devient standardisée. Quand on lit un article, on a lu tous les autres. En effet, les journalistes écrivent selon le même style et le même modèle. On utilise quelques sous-titres sur lesquels on brode des phrases creuses.
– Des phrases stéréotypées. Dans la plupart des articles, on finit par tomber sur le même style de phrases : « son diplôme en poche, elle monta à Paris. » ;
– On retrouve les mêmes insipides jeux de mots.
– Beaucoup d’articles ont des titres pompeux est racoleurs, mais le contenu est indigent.
– Beaucoup de journalistes ne maîtrisent pas leur sujet. Ils écrivent des paragraphes qui sont vides de sens. J’ai déjà dénoncé cela à propos du chiisme du sunnisme. Des centaines de milliers d’articles sur ce sujet ont été rédigés, mais enfin de compte, personne ne sait ce que c’est que le chiisme, ce que c’est que le sunnisme et qu’elle est la différence entre les deux. Les premiers à l’ignorer, ce sont les journalistes eux-mêmes.
Je pourrais multiplier les griefs contre le journalisme à l’infini.
C’est une aventure bien pathétique que celle de Michel Onfray, intellectuel d’une grande notoriété qui, finalement, aura tout raté.Malgré ses nombreux livres, malgré ses universités d’été, malgré sa présence médiatique à la télévision, malgré ses conférences, l’action de cet homme n’aura produit aucun résultat. Pas le moindre.Il se voit et se rêve en l’ultime recours et secours d’une France dont il est le seul à avoir compris la souffrance, mais par humilité, préfère la voir sauvée par un hypothétique clone de de Gaulle.Comme tous les autres, docilement, il parle de Voltaire.
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ChatGPT et vrais journalistes, le même style insipide
Finalement, les journalistes écrivent exactement de la même façon qu’écrirait une machine qui synthétise du texte à partir d’un programme.
Souvent, en lisant quelques analyses, j’ai l’impression que c’est de l’intelligence artificielle qui les a rédigés.
On peut dire que les articles de l’intelligence artificielle telle que ChatGPT et ceux des vrais journalistes sont strictement indifférenciables.
Nous sommes dans le siècle des approximations et des incompétences, ce qui implique qu’une intelligence artificielle telle que ChatGPT peut, facilement, remplacer les vrais journalistes.
L’explication tient fondamentalement en ceci : ce n’est pas la machine qui s’élève au niveau des journalistes, c’est le journalisme qui descend au bas niveau de la machine.
C’est l’unique raison pour laquelle on peut dire sans se tromper que l’intelligence artificielle remplacera avantageusement les vrais journalistes.
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