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293. Marshall : Pretty Woman

Par Mouflon

1001 films de Schneider : Pretty Woman
Une jolie femme

Au 2392ème rang de la liste des films de They Shoot Pictures...

293. Marshall : Pretty Woman

Film américain réalisé en 1990 par Garry Marshall
Avec Julia Roberts, Richard Gere, Ralph Bellamy, Jason Alexander, Laura San Giacomo

Dans la mythologie grecque, Pygmalion, c'est ce sculpteur chypriote, voué au célibat, qui sculpte une femme, Galatée, dont il tombe amoureux. 

Transposé dans notre monde, c'est l'homme riche ou intellectuel qui  tombe amoureux d'une jeune femme pauvre économiquement ou culturellement et dont la tâche est de l'élever à son niveau.

George Bernard Shaw a traité de ce thème dans sa pièce de théâtre, Pygmalion, créée en 1912. Le propos est une gageure prise entre deux gentleman sur la capacité de faire une lady d'une pauvre vendeuse de fleurs.

Depuis Shaw, une pléthore de Pygmalion au cinéma et dans les séries télévisées. Arrêtez de rabacher ce sujet, la cour est pleine.

On regarde cette comédie romantique et on ne peut pas faire abstraction que le raz-de-marée MeToo est passé depuis et que les relations hommes-femmes ont subi une sacrée mise à jour. Alors les acoquinements prostituée-homme d'affaires n'ont plus tout à fait la cote, si on peut dire. 

Pour plonger dans le monde du métier d'une escorte (mot doux pour prostituée), lire Putain de Nelly Arcand. 

Alors que reste-t-il de ce film qui a eu de beaux jours au box-office à notre époque où regarder une femme un peu pesamment peut vous apporter votre lot de subpoenas. Évidemment, j'exagère...Faire du Ricky Gervais est encore possible, j'ose espérer.

Une comédie romantique parsemée de clichés gros comme l'enseigne d'Hollywood : la prostituée au cœur d'or, champagne et fraises, la baignoire pleine de mousse sous laquelle se cache une jeune femme, le snobisme de Beverly Hill, l'homme d'affaires véreux qui se convertit, une fin en conte de fée. 

Malheureusement, la fin en conte de fée nous empêchera de voir Pretty Woman II :  Vivien Goes to College 

J'ai aimé la séquence à l'opéra où l'on présente La Traviata. Évidemment, Vivian  (Roberts) et Violetta sont deux âmes sœurs. 

Gere : Je t'offre un appartement, une auto et un budget, c'est quand même mieux que faire le trottoir sur Hollywood Boulevard
Roberts : Ce n'est qu'un point de vue de géographie.

Édition
Depuis un mois, préparation de l'auto-édition du premier tome de Parcours d'un cinéphile, constitué des 100 premières entrées publiées entre le 10 janvier 2007 et le 5 octobre 2008. Toutes les entrées ont été remises à jour en février 2023.

Lecture cinéphilique
Ingmar Bergman. Carnets 1955-2001
J'aurais voulu que ces 1055 pages fussent son journal intime. Mais il n'en est rien, à l'exception de trop rares passages. Il s'agit, en fait, du développement des scénarios de plusieurs de ses films et de productions qui ne verront pas le jour.
Cette phrase, quand même : " Si je pouvais former un souhait, ce serait le suivant : laissez-moi écrire, filmer, mettre en scène des pièces tant que j'en ai la force et délivrez-moi de toutes mes possessions '' (février 1976)
Et pour me faire plaisir : '' Lorsque je vois des histoires de rêves dans les livres, je saute toujours le passage, car cela me semble sans intérêt. '' (8 aout 1974)

Visionné, la première fois, le 1er décembre 1990, sur VHS à Montréal
Mon 293ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider


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