"Quand Woody cassera sa pipe et ses lunettes, est-ce qu'à la prochaine remise de statuettes du cinéma on prononcera quand même son nom, est-ce que quelqu'un osera lui rendre un dernier hommage, rappeler qu'il est quand même l'auteur de La Rose pourpre du Caire ?
L'humour de Woody Allen, c'est ce que je continuerai d'aimer. Dites-moi si je dois me soigner, si je suis un dangereux malade.
L'envie parfois sortir de l'époque, rentrer dans un petit cinéma de la rive gauche, à Paris, en 1979, et admirer Manhattan et New York et les tourments du cœur."
Retour à l'essentiel avec l'humour et l'esprit de François Morel.
Du Frexit à la cour de récré, du valsovirus au pâté en croûte, ce grand agitateur livre une centaine de chroniques fines, drôles et piquantes.Entre billets d'humeur et journal de confinement, chaque texte est une bouffée d'oxygène hebdomadaire pour "tenir rester chez soi", s'émouvoir, s'indigner ou rendre hommage aux chers disparus, Piccoli, Gréco et les autres.
François Morel, saltimbanque infatigable et enfant nostalgique, offre le meilleur remède à la morosité : le rire, parfois jaune et souvent aux larmes. Une échappée de l'esprit et du coeur.
La particularité de la plume de Morel, c'est certainement cette poésie qui ne dit pas son nom, cette mélancolie amusée, et que l'on retrouve à chacune des pages et qui, contrairement à la plupart des chroniques sur l'actualité de ses compères de France inter restent assez intemporelles et toutes aussi savoureuses les unes que les autres.
L'ensemble, parfois drôle, souvent tendre, touche férocement et forcément au coeur.
Et on se dit une fois notre lecture achevée que François Morel, c'est le genre de type qu'on a l'impression de le connaître, le bon copain sympa et toujours pertinent dans ses conseils.!
Couverture illustrée par Ernest Pignon-Ernest, célèbre artiste urbain, grand complice de l'auteur.