La célébrité, le succès et l’argent ne peuvent pas tout acheter. Il suffit de demander à John Lennon. Il a prouvé à plusieurs reprises ses talents d’auteur-compositeur avec les Beatles, notamment par son ajout magique de dernière minute à “All My Loving”, mais la renommée mondiale et le fait d’être plus grand que Jésus ne l’ont pas satisfait. Peu de temps avant la séparation du groupe, John a révélé que les années d’apogée des Beatles ont été si terribles pour lui que c’était comme “vivre un meurtre”.
John Lennon et les Beatles étaient au sommet du monde au milieu des années 1960.
Il n’est pas exagéré de dire que les Beatles ont tout changé dans la musique pop. Ils sont entrés dans le hit-parade britannique à la fin de 1962 et ont eu au moins un tube numéro 1 chaque année pendant le reste de la décennie.
Ils ont eu un nombre incroyable de sept numéros 1 consécutifs en Angleterre au milieu des années 60. Cette série a commencé avec “A Hard Day’s Night” en 1964 et s’est terminée avec “Yellow Submarine/Eleanor Rigby” en 1966.
Les Fab Four ont atteint le même niveau de succès aux États-Unis. Six de leurs 20 numéros 1 du Billboard ont atterri dans le classement en 1964, et ils ont également eu deux numéros 2. Paul McCartney savait que les Beatles allaient changer le monde en conquérant l’Amérique du Nord, et il avait raison.
Le succès mondial a apporté la stabilité financière mais pas le bonheur pour John, qui a dit un jour que les années d’apogée des Beatles ont été terribles pour lui.
John a dit qu’il “vivait un meurtre” pendant les années de gloire des Beatles.
L’étincelle créative de John et son talent d’auteur-compositeur ont aidé les Beatles à devenir le groupe le plus populaire des années 1960. Mais au fil de la décennie, le fait d’être une superstar de la musique pop ne l’a pas comblé, écrit Peter Doggett dans You Never Give Me Your Money.
John a révélé à la journaliste Maureen Cleave que son manque d’épanouissement créatif l’a amené à un point bas émotionnellement, écrit Doggett :
“J’ai traversé une terrible dépression ; j’étais en train de vivre un meurtre. Vous voyez, il y a quelque chose d’autre que je vais faire, quelque chose que je dois faire, seulement je ne sais pas ce que c’est. Tout ce que je sais, c’est que ce n’est pas pour moi. J’ai l’impression que je veux être tout cela – peintre, écrivain, acteur, chanteur, joueur, musicien.”
John Lennon
La dépression et le manque d’épanouissement créatif de John sont contrebalancés par l’explosion artistique de Paul. Il a été le fer de lance de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, a pris la direction créative de Magical Mystery Tour, et a fait des expériences sonores avec des amis célèbres comme William S. Burroughs, par exemple. Voir Paul trouver un sillon créatif alors qu’il essayait de trouver la volonté d’écrire des chansons était comme un meurtre pour John pendant les années d’apogée des Beatles.
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