L’affaire Martinez Zogo prend un nouveau tournant alors que le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, prend en charge le dossier pour la « plus haute attention de Paul Biya ».
Selon Boris Bertolt, Beti Assomo a été l’une des premières personnes appelées par le président Biya pour découvrir la vérité sur l’enlèvement et l’assassinat du journaliste. Il a convaincu Maxime Eko Eko, le chef de la DGRE, de se rendre au SED.
Hier, Beti Assomo a reçu le Commissaire du gouvernement, Belinga Cerlin, qui est en charge de l’affaire Martinez Zogo devant le tribunal militaire, ainsi que le directeur de la justice militaire dans son bureau. Les trois ont discuté des raisons de la décision d’envoyer les personnes arrêtées au SED pour une enquête supplémentaire. Le Commissaire du gouvernement a soulevé plusieurs problèmes de procédure qui posent des problèmes, tels que l’absence de mandats de perquisition. Cependant, le principal problème concerne l’audition par un juge d’instruction supérieur du lieutenant-colonel Justin DANWE, témoin clé de l’accusation.
Lire aussiFaux titres fonciers : Henri Eyebe Ayissi réussira-t-il à stopper la saignée ?Pour l’instant, Jean Pierre Amougou Belinga et d’autres sont toujours détenus au SED et, selon Boris Bertolt, il n’y a aucune indication de leur libération prochaine. Le ministre Beti Assomo a informé le chef de l’État de l’avancée du dossier.
L’affaire Martinez Zogo a attiré l’attention au Cameroun et cet article éclaire davantage sur la rencontre entre le ministre de la Défense et le Commissaire du gouvernement. Il met également en évidence les problèmes affectant l’affaire et explique pourquoi il n’y a pas d’indication de la libération des accusés prochainement. Ce rapport exclusif fournit des informations précieuses sur l’une des affaires les plus médiatisées au Cameroun et est indispensable pour quiconque s’intéresse au système de justice du pays.
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