L’éducation est un droit fondamental pour tous les enfants, mais malheureusement, certaines écoles prennent des décisions controversées qui ont des conséquences néfastes sur les élèves et leurs parents.
Le lycée Joss de Douala est au centre d’une controverse après avoir chassé des élèves pour non-paiement de la somme de 2000 FCFA, exigée pour l’organisation d’une kermesse en marge de la fête de la jeunesse.
Depuis hier, le surveillant général Bahana, les censeurs et toute l’administration de l’établissement extirpent les élèves des bancs et les renvoient à la maison pour ne pas avoir payé la somme exigée. La menace d’une exclusion de huit jours est également brandie aux parents qui n’ont pas payé. Cette décision de l’administration de l’école a suscité l’indignation des parents d’élèves, qui estiment que cette pratique d’exclusion est injuste et contraire au droit à l’éducation.
Lire aussiCovid-19: Le salut qui vient de l’avocatCertains parents d’élèves ont exprimé leur mécontentement face à cette décision, affirmant qu’ils ne sont pas en mesure de payer la somme demandée, car ils sont confrontés à des difficultés financières. Pour eux, le lycée Joss devrait plutôt chercher d’autres moyens pour organiser la kermesse de la fête de la jeunesse, plutôt que de renvoyer les élèves à la maison.
Dans ce contexte, de nombreux parents ont décidé de protester contre cette décision en refusant de payer la somme demandée et en exigeant que leurs enfants soient autorisés à reprendre les cours normalement. Ils dénoncent également la pratique de l’exclusion qui pénalise les enfants en les privant de leur droit à l’éducation.
Lire aussiCameroun - Coronavirus : Le médicament de Mgr Kleda homologuéIl est important de rappeler que l’éducation est un droit fondamental pour tous les enfants, et que l’exclusion d’élèves pour non-paiement d’une somme d’argent devant servir à organiser une kermesse est inacceptable. Les établissements scolaires doivent trouver des moyens plus justes et équitables pour organiser des activités scolaires et extrascolaires, et ne pas priver les élèves d’accès à l’éducation en raison du refus de financer pareilles activités.