Lorsqu’il saisit son blouson et sort de l’appartement, j’ai un pincement au cœur que je connais bien. Une culpabilité toujours suivie de doutes.
De l’index, il me caresse le petit doigt. C’est le geste le plus léger, le plus tendre du monde, mais qui fait bondir mon cœur.
C’est un des traits de son caractère que j’aimais le plus – elle semblait toujours de bonne humeur malgré l’univers négatif dans lequel elle vivait.
Je me moquais de savoir si on allait rester comme cela toute la nuit… toute la vie. Ce baiser était tout.
Tu as été la première personne dans ma vie à montrer de l’intérêt à l’humain que j’étais.
Tu as pris la bonne décision en le quittant. Tu ne dois jamais t’en sentir coupable. Tout ce que tu dois ressentir, c’est de la fierté.
Merci du réconfort que tu apportes à ma vie. Merci de toujours être là, comme un phare, pour me guider lorsque je suis perdu.
Il en veut à la personne qui m’a blessée. C’est une fureur protectrice et il y a un monde entre la réaction que je peux avoir devant la colère de Ryle et celle que j’ai maintenant devant celle d’Atlas.
Le plus difficile, quand on est victime de violences conjugales, c’est qu’on ne met pas nécessairement fin aux mauvais moments en quittant son époux. Ils finissent toujours par revenir, qu’on s’y attende ou non. Mettre un terme à une telle relation, c’est aussi mettre un terme aux bons moments.
– Je suis persuadée que tu es le seul homme sur cette planète à se prendre des coups avant d’offrir des conseils à ton agresseur.
– J’aimerais t’avoir chaque nuit avec moi dans ce lit. Je veux me doucher avec toi, cuisiner avec toi, regarder la télé avec toi, faire les courses avec toi. Je veux tout faire avec toi. Je déteste devoir faire comme si on ignorait encore qu’on allait passer le reste de notre vie ensemble.