Tim Dup - Les Immortelles
Une petite motivation pour reprendre le blog n'a été autre que le dernier album de Tim Dup, Les Immortelles, sorti le 3 février dernier. On ne pouvait pas passer à côté de l'occasion de donner notre avis sur cette petite galette savoureuse.
Dans l'intime et dans la mélancolie
Ce qu'on aime chez Tim Dup c'est cette mélancolie (pas toujours) heureuse qui se dégage de ses textes inspirés. Et ça tombe bien parce que dans ces Immortelles, il y a de quoi s'en mettre plein les oreilles. A commencer par le premier titre de l'album, Si je m'écoutais vraiment. On est tombé en amour instantanément dès la première écoute et pour le moment notre amour ne s'émousse pas à chaque fois qu'on appuie sur repeat. On continue dans la volupté douce du piano avec Les Immortelles qui est d'un charme indéniable avec ce texte si léché et cette mélodie sautillant en douceur. Dans ce nouvel album, on entre aussi dans l'intime avec le magnifique Le Club des 27 qui peut facilement tirer une larme sans jamais en faire trop. Ce n'est pas le seul titre qui touche à l'intime dans Les Immortelles. Et cela a déjà été le cas dans les précédents opus de l'artiste d'ailleurs mais on a l'impression de pousser un peu plus grande la porte de Tim Dup. On part ensuite dans une promenade épurée avec Entre chien et loup qui te dépeint un bien beau tableau. Merci et à demain notre 2e coup de coeur - si tu nous connais c'était un peu évident en fait - vient clore (si on ne compte pas le postlude) ce nouveau chapitre de la ballade musicale de Tim Dup. Une ballade aérienne et pesante parfois - tout ce qu'on aime.
De l'inattendu musical
Evidemment, Tim Dup ne reste pas caché derrière son piano et tente des arrangements un peu nouveaux, comme on le retrouve sur Amor, le premier extrait partagé par l'artiste dans un joli clip. C'est froid et synthétique à souhait tandis que les paroles réchauffent le coeur. Pardon j'ai menti oscille entre simplicité et un final démentiel et électrique. Et puis il y a une collaboration. Des collaborations chez Tim Dup, ce n'est pas nouveau. Mais on ne s'attendait pas nécessairement à du rap, avec l'apparition d' Eesah Yasuke. Ça perturbe, on ne va pas se mentir. On n'était pas prêt pour ça - ni pour le vocoder d'ailleurs. Mais on ne va pas en tenir rigueur à Tim Dup. Il y a même moyen qu'avec le temps on l'aime comme ses petites soeurs.
En bref
Evidemment, on aime ce nouvel opus de Tim Dup. En même temps, on ne va pas cracher sur des textes finement écrits et des arrangement divaguant entre simplicité et grandiloquence, en passant par la froideur synthétique. Puisqu'il y a de l'amour dans cet album ( Amor, La Culotte), on envoie aussi beaucoup d'amour à cet artiste qui continue brillamment (à défaut de le faire bruyamment) à apporter sa pierre à l'édifice de la chanson française.