La ville est belle en G7 !

Pourquoi G7 ? C’est le nom attribué par la préfecture en référence au Garage N°7 où étaient remisées les voitures lors de la création de la société en 1905, avec parmi les actionnaires d’origine le comte André Walewski, descendant de Napoléon et de Marie Walewska.

Revenons aux sources : Le premier « vrai » taxi motorisé, le « Daimler Victoria » a été créé en 1894 et mis en circulation en 1897. Il s’agissait d’un véhicule électrique, sur batteries pouvant transporter jusqu’à 3 personnes à une vitesse d’environ 20 km/h. Il est équipé du premier compteur ou taximètre inventé par l’Allemand Wilhelm Bruhn. Comme quoi, le développement des véhicules hybrides et/ou électrique dans la compagnie est un retour aux sources.

Au départ, la compagnie fait le choix du modèle Renault AG revêtu des couleurs noir et bordeaux.

Les chauffeurs sont alors situés à l’extérieur du véhicule, soumis aux intempéries. A partir de 1920, dans les taxis Citroën, ils sont désormais assis à l’intérieur. G7 est racheté par Renault en 1927.

Dès 1913, G7 détient 85% du marché des 10000 taxis parisiens.

Nous n’oublions pas l’épisode des taxis de la Marne en 1914 pendant lequel 1100 véhicules ont transporté sur le front 6000 soldats de renfort, clé de la victoire.

En 1932, la durée de travail d’un chauffeur est de 18h. En 1937, la Préfecture applique à Paris un numerus clausus de 14000 taxis (contre 22000 précédemment). Ils étaient 15000 à Paris en 2000.

Je me souviens très bien de ce modèle Renault KZ11 qui sillonnait encore Paris dans ma jeunesse !

André Rousselet prend le contrôle de G7 en 1962. G7 crée son central radio en 1964. Après la fusion avec Les Taxis Bleus, la G7 compte environ 9500 véhicules.

G7 est une filiale du Groupe Rousselet (ADA, Homebox, etc …). Nicolas Rousselet, le fils d’André né en 1965 en est le PDG.