De qui parle-t-on ? :
Groupe Ecossais, actif depuis 1996, mené par son leader Stuart Murdoch, accompagné de la violoniste Sarah Martin et des musiciens Bobby Kildea, Stevie Jackson, Richard Colburn, Chris Geddes et Dave McGowan.
De quoi parle-t-on ? :
La pop solaire est toujours le leitmotiv des Écossais de Belle And Sebastian.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Un brin plus mélancolique que sur A Bit Of Previous, mais dans une luminosité pop qui incite souvent au mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’instantanéité harmonique est l’atout principal du combo de Glasgow.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Style musical, il est vrai parfois un peu neutre, qui peut toucher un large éventail d’auditeurs.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
L’effet solaire de cette pop fait fondre les barrières de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Sept mois seulement après le guilleret A Bit Of Previous, les Belle And Sebastian nous offrent une belle surprise avec la sortie inattendue du solaire Late Developers.
L’évolution harmonique n’est pas la préoccupation principale du collectif britannique et ce n’est pas ce douzième opus studio qui démontrera le contraire. Des notes aériennes de Juliet Naked jusqu’à la naïveté folk de l’éponyme Late Developers, rien ici ne semble vraiment ébranler les habitudes harmoniques du combo de Glasgow. Les Écossais s’égarent parfois, par exemple lorsqu’ils ajoutent trop de guimauve dans la synthpop du dansant I Don’t Know What You See In Me, mais les chants alternés ou combinés de Sarah Martin et de Stuart Murdoch et l’ambiance musicale toujours aussi radieuse rendent finalement agréable l’écoute de ce nouvel exercice.
Les Belle And Sebastian font une nouvelle fois très bien du Belle And Sebastian. Late Developers, s’il n’entre certes pas dans la catégorie des meilleurs albums du combo, rayonne toutefois de luminosité pop.