Les heures ont été longues pour Amougou Belinga et ses co-accusés hier 14 février 2023, qui ont comparu devant le commissaire du gouvernement du tribunal militaire de Yaoundé.
Après avoir examiné les charges retenues contre eux, le commissaire du gouvernement avait le choix entre trois options. Finalement, il a décidé de renvoyer les suspects au secrétariat d’État à la défense (SED) pour complément d’enquête.
L’affaire Martinez ZOGO est suivie de près par les médias locaux et internationaux depuis plusieurs semaines. Les co-accusés, dont Amougou Belinga, ont été soupçonnés d’avoir commis des actes répréhensibles et ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête en cours. Les accusations portées contre eux sont encore floues, mais les autorités ont estimé que des compléments d’enquête étaient nécessaires pour clarifier la situation.
Lire aussiCameroun: Grand cordon du mérite camerounais pour Ibrahim Mbombo NjoyaLes suspects ont donc été renvoyés au SED pour poursuite de l’enquête. Cette décision a été prise après plusieurs heures d’interrogatoire et d’examen des éléments à charge. Les autorités ont estimé que des investigations supplémentaires étaient nécessaires pour déterminer les responsabilités de chacun.
Cette affaire a suscité de nombreuses réactions de la part de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme et des médias. Les interrogations sur l’indépendance de la justice et la garantie des droits des suspects sont au cœur des préoccupations de tous ceux qui suivent cette affaire.
Lire aussiCameroun - Grève : Vrai-faux mouvement OTS-SantéDans l’attente des conclusions des enquêtes en cours, les co-accusés de Amougou Belinga sont donc renvoyés au SED pour complément d’enquête. Cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur l’avenir de la justice au Cameroun et sur la perception de l’indépendance de la justice par la société civile et les médias.